Début d’automne.

 

J’avais décidé au printemps de changer le potager de place de façon à agrandir la surface attribuée à la basse-court en leur laissant donc l’actuel potager qui jouxte leur lopin. D’une centaine de m2, celui-ci devenait un peu clairsemé du fait que ces sympathiques bestioles n’ont pas leur pareil pour gratter et éradiquer toute verdure si l’on n’y prend pas garde …

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J’ai donc laissé en friche l’ancien jardin et broyé tout au long de la saison la végétation spontanée qui commence à s’y ré-installer… J’attends encore un peu qu’une belle herbe dense se soit développée pour y lâcher ces prédatrices de vermisseaux.

De plus je dois refaire la clôture de ce nouvel enclot car je préfère ne pas voir nos poulettes divaguer, gratter et crotter partout : Gare aux massifs, fraisiers et autres “zones sensibles”…

J’ai donc déroulé une bâche en plastique noir en début d’été sur la parcelle choisie pour le nouveau potager. C’était du pré/verger où se retrouve donc un jeune poirier et un jeune et vigoureux noyer. Sur cette photo on voit que l’herbe sous la bâche a été détruite et que la terre est prête à recevoir un bon fumier décomposé qui sera légèrement incorporé en surface en attendant les premiers semis de printemps.

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Un des deux châtaigner (Bouche Rouge) plantés l’hiver dernier est beau et a déjà des fruits ! Par contre l’autre planté dans les mêmes condition, est souffreteux … Le ph du sol granitique et donc acide est pourtant adapté à ces végétaux.

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La vigne vierge Ampelopsis est de toute beauté avec les belles journées de l’été indien…

Ses petites baies bien mûres font le régal de tous les merles du quartier qui y tiennent assidûment “open bar” !

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Je sens par contre que je vais aller à l’affrontement avec la communauté des écureuils locaux … Tant qu’ils se bornent à grapiller quelques noisettes sauvages pléthoriques, je les trouve gracieux et drôles…. mais quand ils commencent à s’attaquer à MES noix, là je sens qu’il va falloir avoir une  discussion de fonds sérieuse !

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Jugez par vous-même: Le jeune noyer “Franquettes” que j’ai transplanté voici environ trois ans, que j’ai sauvé d’un chancre ravageur, et qui depuis me montre des signes de reconnaissance évidents vue sa forme éblouïssante, nous avait gratifié cette année d’une bonne dizaine de grosses noix que je couvais du regard depuis le milieu de l’été ….. Las ! Absent, quelques jours, cette fichue bestiole n’a RIEN laissé ! Plus aucune !

Je ne suis pas d’accord à ce que l’on m’enlève ainsi mes moyens de survie !

Et ce n’est pas avec leurs gracieuses pitreries qu’ils vont m’amadouer, je vais sévir…sans savoir encore trop comment (non je n’irai pas jusqu’à sortir le 9 mms).

Pour leur part les petites plantes d’ombre plantées l’hiver dernier également au nord d’un mur de pierre qui ne voit guère le soleil semble bien se développer et garniront ce pied de mur un peu tristounet !

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Les tomates de la serre (Noires de Crimée et Roses de Berne comme d’hab !) ont bien produit cet été et les épisodes humides ne leur ont pas porté préjudice, c’est ce qui est magique avec une serre !

Voyez plutôt leur taille !

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Voilà pour un petit tour d’horizon d’automne de malheureux campagnards sans télévision que nous sommes, sans oublier bien sûr l’inévitable rituel du bois pour l’hiver (chouette, les belles flambées qui crépitent et les ragoût qui mijotent, ahahah !)

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