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Le Jardin Vivrier : Votre Chemin Vers l’Autonomie Alimentaire
Ceci est un petit récapitulatif pour ceux qui prendraient le train en marche, car j’ai évidemment déjà évoqué le sujet. Cependant je suis persuadé qu’il faut répéter certaines choses qui sont à mon sens la base des bases… Donc :
Dans un monde où la qualité des aliments disponibles en grande surface soulève de plus en plus de questions légitimes (personnellement j’ai les réponses depuis longtemps ! il suffit de regarder l’encombrement des hôpitaux !). Depuis maintenant une quarantaine d’années que je pratique le jardinage vivrier, celui-ci s’impose assurément comme une solution à la fois écologique, économique et profondément satisfaisante à tous les niveaux !
Créer son propre jardin productif représente bien plus qu’un simple passe-temps : C’est un retour inéluctable vers l’autonomie alimentaire et la santé (spirituelle, mentale et physique) que chacun peut entreprendre, même avec un espace limité.
Les Fondements du Jardinage Vivrier
Le jardinage vivrier repose sur un principe simple : Cultiver pour se nourrir. Contrairement au jardinage ornemental, chaque centimètre carré est optimisé pour produire des aliments sains et nutritifs. Cette approche ancestrale revient en force, portée par un désir croissant de reprendre le contrôle sur notre alimentation en l’arrachant des mains malsaines de la Matrice.
Un jardin vivrier bien planifié peut fournir une quantité impressionnante de fruits et légumes frais tout au long de l’année. En France, une parcelle de 100m² cultivée intensivement peut couvrir jusqu’à 80% des besoins en légumes d’une personne. Pour une famille de quatre personnes, un espace de 200 à 400m² représente déjà un pas significatif vers l’autonomie alimentaire. Mon jardin fait 300 m2 pour l’instant et il représente une très honorable partie de notre consommation (deux personnes + dons de surplus éventuels). Ceci suivant le temps que j’y consacre bien sûr.
Planifier Son Jardin Pour Maximiser l’Autonomie
La clé d’un jardinage vivrier réussi réside dans la planification. Voici quelques principes essentiels :
Rotation des cultures : Alternez les familles de plantes pour préserver la fertilité du sol et limiter les maladies.
Cultures étagées : Combinez plantes basses, moyennes et hautes pour optimiser l’espace.
Échelonnement des semis : Planifiez vos semis pour obtenir des récoltes continues.
Diversité : Multipliez les variétés pour enrichir votre alimentation et réduire les risques d’échec.
Un jardin productif intègre idéalement :
Des légumes à cycle court (radis, salades)
Des légumes-fruits (tomates, courgettes, haricots)
Des légumes-racines de conservation (carottes, pommes de terre, oignons)
Des légumes vivaces (artichauts, asperges, rhubarbe)
Des herbes aromatiques et médicinales.
Des petits fruits (fraises, framboises, groseilles, etc)
Redécouvrir les Légumes Oubliés : L’Exemple de la Scorsonère
Une démarche d’autonomie alimentaire passe aussi par la redécouverte (passionnante !) de légumes traditionnels injustement tombés dans l’oubli, tant ils sont souvent succulents ET productifs. La scorsonère, parfois appelée « salsifis noir », en est l’exemple parfait.
Cette racine allongée à la peau noire et à la chair blanche offre une saveur subtilement sucrée, rappelant à la fois l’artichaut et la noisette. Presque introuvable sur les étals des supermarchés, la scorsonère mérite pourtant une place de choix dans votre jardin vivrier.
Particulièrement résistante au froid, elle peut rester en terre tout l’hiver dans la plupart des régions françaises, constituant ainsi un garde-manger naturel. Sa culture est simple : semis au printemps, récolte d’octobre à mars, avec peu d’entretien entre-temps. Un mètre carré peut produire facilement 2 kg de ce délicieux légume.
En cuisine, après un épluchage sous l’eau pour éviter le noircissement des mains (ah oui, les minettes manucurées ne vont pas aimer :(, la scorsonère se prête à de multiples préparations : poêlée avec une noisette de beurre, en gratin béchamel ou non, en velouté ou même en beignets. Un véritable trésor gustatif qui enrichira vos repas tout en participant à votre autonomie alimentaire, vue la simplicité de sa culture, son peu d’exigence, et le garde-manger hivernal qu’elle constitue.
Jeune semis de scorsonère de Russie.
Premiers Pas Vers Votre Autonomie
Pour débuter votre aventure de jardinage vivrier, commencez modestement : Il vaut bien mieux un petit jardin bien cultivé qu’un immense, dont vous allez vite perdre le contrôle en tant que débutant ! (Ce qui m’est arrivé à mes propres débuts : Quelle déconvenue quand une forêt de prêles a tout recouvert, ahaha !)
Identifiez l’espace disponible et adéquat: Ensoleillement, abris du vent, possibilité d’arrosage, etc…
Choisissez d’abord des cultures relativement faciles et productives. Puis peu à peu lancez-vous vers de plus exigeantes.
Investissez dans des outils de qualité qui dureront. Faites vos manches d’outils vous-même.
Pensez à récupérez les graines de vos meilleures plants !
Rejoignez un réseau d’échange de connaissances et de semences paysannes: Kokopelli, Ferme de Sainte Marthe, etc…
Rappelez-vous que l’autonomie alimentaire se construit progressivement: Tous les ans votre terre va s’améliorer, si vous faites ce qu’il faut pour cela (compost, fumier). Chaque légume que vous produisez est une victoire et un apprentissage pour votre jardin de l’année suivante. Tous les apprentissages se font en faisant des erreurs. Le tout est d’en tirer des conclusions (D’où l’importance de prendre des notes.)
Conclusion:
Le jardinage vivrier n’est pas une mode passagère mais un retour à des valeurs essentielles de connexion à la terre, d’autosuffisance et de valeurs paysannes. Pour ma part c’est quarante ans de bonheur et de santé 😉
Jeunes Batavias
Un de mes petits préférés au jardin: Le pois « Mange-tout » (Jeunes semis)
En reprenant le contrôle sur la production de votre nourriture, vous gagnez en santé parfaite, en saveur incomparable et en satisfaction profonde: Vous redevenez tout simplement maître à bord !
Alors, prêt à mettre les mains dans la terre et à récolter les fruits de votre indépendance ? C’est ce que je vous souhaite de tout coeur, les amis !
Un conseil pour les tout-débutants : C’est ici.

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