Italie du Nord

Italie du Nord, pause touristique forcée !

Piémont, Italie du Nord, pause touristique forcée  …

 

Tout occupé aux préparatifs de notre départ vers la destination évoquée ici et ici pour une éventuelle expatriation, je n’ai pas envoyé de lettre d’info depuis deux semaines. Je reviens donc donner quelques nouvelles ici.

Nouvelles brèves et un peu hors sujet sur la thématique générale du blog, certes. Qu’importe, je crois que toutes situations peut donner lieu à des expériences et à des réflexions intéressantes à partager…

A peine franchi la frontière italienne donc, (40 kms !) la boîte à vitesses du Transit se bloque (manque d’huile ?) Impossible de continuer bien évidemment avec un levier de vitesse qui refuse tout service. Donc Assistance… Remorquage au garage le plus proche… Attente du diagnostic… Nécessité de trouver un gîte improvisé, etc…

Bref la grosse tuile.

Une nouvelle boîte à vitesse ne sera disponible qu’à la fin du mois environ.

Bon 🙁

Donc … Restons calme. Encore environ une bonne dizaine de jours à ronger notre frein…

Heureusement la région du Piémont italien est très agréable et la petite ville de Susa où nous sommes immobilisés, bien pittoresque et sympathique.

Hélas, la pluie est en ce moment quasi continuelle ne favorisant pas vraiment la balade.

Faute de mieux je vais donc vous proposer un petit tour d’horizon des quelques heures de soleil que nous avons eu au début de notre mésaventure.

A commencer par le remorquage de notre gros Patapouf.

 

 

Voici une vue générale de la petite ville de Susa dans un beau rayon de soleil. De nombreux clochers d’églises y pointent vers un beau ciel pommelé.

 

Italie du Nord

 

Une jolie ruelle parmi d’autres dans le très petit centre ancien et qui incite à la flânerie. J’aime observer longuement les petits détails de l’architecture traditionnelle locale, dont ces descentes de gouttières qui, à la différence de chez nous, entre dans les murs des façades (Pour aller où ? Citernes de récupération d’eau enterrées ? Autres ?). On peut le constater par exemple sur la façade à droite de cette image:

 

Italie du Nord

 

Un sympathique petit marché aux produits locaux, le Dimanche matin…

 

Italie du Nord

 

L’arc de triomphe de l’Empereur romain Auguste … sur la « Via dell’ l’Impero Romano » comme il se doit. En marbre local. Comme tous ses homologues, son appareillage n’a pas bougé d’un millimètre depuis deux-mille ans. Sur le plan architectural, comme sur beaucoup d’autres d’ailleurs, ne serions-nous pas devenus des nains perchés sur les épaules de géants ?

 

Italie du Nord

 

Couronnant la partie la plus ancienne de la ville, d’étroits chemins serpentent entre des murs de pierres entourant des jardins potagers ou des vergers qu’un oeil curieux peut par endroit, deviner entre deux planches disjointes d’un vieux portail.

 

Italie du Nord

 

Un pont enjambe le torrent de montagne qui traverse Susa: La « Dora Riparia » aux eaux rapides et cristallines.

 

Italie du Nord

 

Nous faisons parfois une pause dans cette pâtisserie salon de thé très agréable pour boire un café italien *** et grignoter une « focaccia » (équivalent de notre « fougasse » provençale ou « fougeasse » auvergnate). Les conversations enjouées en italien qui nous environnent nous passent un peu « au dessus du bol » mais sont si pleines de saveur !

« Prego ! » et « Gracie Mille » voltigent comme autant de joyeux papillons 😉

 

Italie du Nord

 

La fameuse « Focaccia », délicieuse avec un café !

 

 

Notre gîte étant à l’extérieur de la petite ville, nous avons les montagnes devant la porte. Ce qui est très étonnant ici c’est la beauté et la richesse de la végétation, tant concernant les arbres (Chataigners, frênes, tilleuls sauvages, noyers, et plus haut épicéas et mélèzes), que les plantes herbacées dont beaucoup me sont complètement inconnues…

Vue de notre fenêtre … Si, si, derrière les nuages épais il y a de belles montagnes !

 

 

J’ai donc pu mijoter un bon plat de verdure sauvage bien connue celle- ci (Pissenlit, consoude, chénopode blanc, ortie): mijoté doucement à l’étouffée avec un petit petit oignon blanc et un morceau de beurre au moment de servir dans l’assiette, un grain de sel…

Je ne m’en lasse pas ! C’est tout simplement délicieux.

Les montagnes du Piémont étaient très peuplées jusqu’au XIXème siècle avec une infinité de hameaux aujourd’hui tristement en ruine et perdus dans la forêt.

Qu’attend-on aujourd’hui, avec les moyens inouïs dont nous disposons, pour tirer ces ruines de leur disgrâce imméritée et y créer de nouveaux villages abritant des activités indépendantes (tous les secteurs liés à l’internet, aux métiers d’art, aux chercheurs ou intellectuels, écrivains, pouvant exercer à domicile, etc…) ?

Il est vrai que la beauté des lieux va de pair avec une relative solitude et un climat marqué en hiver. Il faudrait donc des caractères bien trempés pour s’y installer, ce qui semble-t-il est en voie de disparition de nos jours, ahaha!

Mais comme le chantait Jean Ferrat dans les années 70, que ce soit en France ou en Italie du nord:

« Il faut savoir ce que l’on aime

Et rentrer dans son HLM,

Manger du poulet aux hormones.

Pourtant, que la montagne est belle ! »

Ce qui fut la chapelle du village… Le modeste clocher, complètement éventré, a perdu sa cloche sans doute depuis bien longtemps. La faitière de chataigner du petit nartex de lauzes est encore partiellement en place.

 

 

Voici l’une des nombreuses maisons en ruine où la forêt a tout envahi.

 

 

Vestige de notre mémoire paysanne universelle, en Piémont, Italie du Nord, Ardèche ou Drôme, en France et ailleurs: Un chemin muletier empierré desservant les hameaux de montagne. Que de travail, de peine et de sueur. Hommage aux héros anonymes qui ont créé et entretenu ces improbables chemins pendant des siècles et dont personne n’honore plus la mémoire.

 

 

Les toits dans ce Piémont de l’Italie du nord étaient traditionnellement en énormes lauzes de schiste, un peu comme celles du Cantal en France. Moins raffinées cependant car les lauzes sont ici énormes et peu de soin semble avoir été apporté à leur équarrissage: On dirait presque parfois qu’elles ont été négligemment « jetées » sur le toit !

 

 

Posées néanmoins sur de robustes charpentes en châtaigner, indestructibles et fait pour défier le temps… sauf que… c’était sans compter sur cet « exode rural » qui a vidé les campagnes de ses forces vives. Les deux « guerres mondiales », opérations planifiées,  ont bien aidé, ici comme chez nous, il faut toujours le rappeler à détruire le monde familial et paysan, seul obstacle encore en place compromettant l’avancée répugnante de ce cancer de la finance Rothschild mondialisée.

Aujourd’hui, beaucoup de ces lauzes de schiste éternelles sont par terre:

 

 

….. Sauf si un hurluberlu comme celui-ci décide de se retrousser les manches.

C’est également en Italie du Nord…

 

 

Voila pour ce qui est de cette halte forcée en Italie du Nord… J’espère pouvoir réparer la boîte à vitesses du Transit bien vite pour vous parler de la restauration du toit de ma ruine cette fois-ci, non pas en lauzes là-bas, mais beaucoup plus simplement en tuiles romaines…

A suivre donc !

 

ADDITIF CONCERNANT NOTRE EXCELLENT GÎTE

 

J’ajoute à cet article quelques lignes et quelques photos en guise de remerciement à notre hôte Silvano qui nous a dorloté pendant ces quelques jours…

Qu’il soit vivement remercié ! Gracie mille Silvano 😉

 

 

Notre chambre

 

 

La salle de séjour

 

 

La salle d’eau/ WC

 

 

Les balades autour alentour sont nombreuses dans une nature magnifique. Les rares éclaircies entre les épisodes pluvieux actuels m’ont permis de faire ces quelques images:

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

N’hésitez pas à venir faire un petit séjour chez Silvano si le coeur vous en dit, vous serez superbement bien reçu ! …Et si vous vous intéressez au Japon…. Silvano est intarissable sur le sujet !

Chambre d’hôte avec petit déjeuner

« Yamabushi »

Via Cresta Fiorita

Gravere

Susa

Italie

 

 

 

 

 

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2 commentaires sur “Italie du Nord, pause touristique forcée !

  1. Salut Eric. Ah l’Italie! Superbe! Pays de mes origines: Le Piémont, petit village qui se nomme Lama Di Monchio. J’ai vécu un an à Cuneo il y a longtemps ! On mange bien, c’est propre, c’est beau.
    Bonne continuation à toi!
    Amicalement
    J’oublie: J’adore les  » gelati »…

    1. Salut Thierry, gracie mille l’ami. Oui en effet on aurait pu plus mal tomber ! Très agréable séjour si ce n’est la dépense imprévue plutôt salée et les 15 jours de retard sur le programme. Mais Basta !

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