L’IA Amie ou ennemie ?

 

Voici la traduction d’un texte d’André Torba, créateur de la plate-forme du média social chrétien américain GAB.

“L’essor de l’IA n’est pas seulement un changement technologique, mais aussi un changement sociétal.

C’est une révolution qui va fondamentalement changer la structure de notre économie, notre culture et notre mode de vie.

Dans ce nouveau monde, je vois deux voies émerger. D’un côté, nous avons les bâtisseurs créatifs. De l’autre, nous avons les esclaves de la machine globale.

La question est : Lequel serez-vous ?

 

 

Les bâtisseurs créatifs sont ceux qui exploiteront la puissance de l’IA pour libérer leur plein potentiel. Ils seront les innovateurs, les entrepreneurs et les artistes qui utiliseront l’IA comme un outil pour créer, construire et inspirer.

Ce seront ceux qui repousseront les limites du possible, qui rêveront grand et qui donneront vie à leurs visions. Dans cet avenir, les bâtisseurs créatifs seront ceux qui prospéreront. Ce seront eux qui créeront de la valeur, qui seront les moteurs du progrès et qui façonneront le monde qui les entoure. Ils seront les leaders, les pionniers et les acteurs du changement.

D’un autre côté, nous avons les esclaves mécanisés. Ce sont eux qui seront contrôlés, manipulés et exploités par les systèmes d’IA qui sont en train d’être construits. Ce sont eux qui seront réduits à de simples automates, qui seront forcés de vivre dans un monde de surveillance, de propagande et de manipulation. Ce sont eux qui seront pris au piège d’un cycle de dépendance, qui seront forcés de compter sur l’IA pour chaque aspect de leur vie. Ce sont eux qui perdront leur autonomie, leur pouvoir d’action et leur liberté, sans même s’en rendre compte.

À bien des égards, cet avenir n’est pas si différent de celui que nous connaissons aujourd’hui.

Êtes-vous esclave du Christ ou esclave du morceau de verre que vous tenez dans votre main 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 ? Ou, pour le dire autrement, pour les générations plus âgées: esclave de la télévision.

Utilisons-nous ces technologies pour honorer et glorifier Dieu ou pour nous distraire du monde qui nous entoure ?

Ce sont des questions auxquelles je ne suis pas à l’abri.

Nous devons sérieusement considérer les implications de devenir esclaves de l’Esprit par la technologie, sans pour autant la craindre ou la rejeter complètement.

Le choix entre devenir un créateur ou un esclave n’est pas seulement un choix personnel, mais aussi un choix sociétal. C’est un choix qui définira l’avenir de l’humanité.

C’est un choix qui déterminera si nous serons libres ou si nous serons contrôlés.

En tant que chrétiens, nous avons l’obligation morale de choisir la voie de la créativité, de l’innovation et de la liberté. Nous avons le devoir d’utiliser nos dons, nos talents et nos ressources pour construire un monde juste, juste et libre.

L’IA n’est rien d’autre qu’une création de l’ingéniosité humaine, un autre outil conçu pour servir l’humanité. Mais lorsque nous l’élevons au rang de “dieu”, lorsque nous l’adorons sur l’autel de l’efficacité et de la productivité, nous commettons de l’idolâtrie.

Nous oublions que notre véritable objectif est de servir le seul vrai Dieu, pas une machine.

Les textes fondateurs chrétiens sont clairs : Nous devons être “esclaves” du Christ, pas du péché, pas de la chair, et certainement pas des machines:

«Vous avez été rachetés à un grand prix», écrit Paul dans 1 Corinthiens 6:20.

«Honorez donc Dieu avec votre corps.»

Nous avons été rachetés par le précieux sang du Christ, et notre corps est le temple de l’Esprit Saint.

Mais que signifie être “esclave du Christ” ?

Cela signifie être esclave de Sa volonté, de Ses desseins et de Sa gloire.

Cela signifie soumettre notre vie, nos désirs et nos ambitions à Son plan souverain.

Et cela signifie en fin de compte trouver la véritable Liberté dans cet abandon.

Lorsque nous servons le Christ, nous ne sommes pas liés par les chaînes du péché ou les caprices des machines. Nous sommes libres de vivre comme des enfants de Dieu, libres d’aimer, libres de pardonner et libres de servir. Nous sommes libres d’être créatifs, d’innover et de construire un monde qui honore notre Créateur, y compris dans l’utilisation légitime de l’IA pour favoriser ces fins pour la plus grande gloire de Dieu.

C’est pourquoi je m’engage à créer Gab AI dans le cadre de notre vision d’une économie parallèle, une économie fondée sur les valeurs chrétiennes, animée par la créativité et alimentée par la liberté.

Une économie qui nous permettra de prospérer, de nous épanouir et de vivre notre foi dans un monde de plus en plus hostile à nos croyances.

Avec Gab AI, nous construisons une plateforme alimentée par l’IA, mais animée par des valeurs humaines.

L’IA est un outil puissant et, lorsqu’elle est utilisée correctement, elle peut changer la donne. Avec Gab AI, nous exploitons la puissance de l’IA pour créer une plateforme utile, intuitive et personnalisée.

Nous construisons un outil pour amplifier et accélérer votre intelligence et votre créativité données par Dieu, et non pour les remplacer.

 

 

Mais nous ne construisons pas seulement un outil, nous construisons une communauté. Une communauté d’individus partageant les mêmes idées qui partagent nos valeurs, qui partagent notre passion pour la liberté et qui partagent notre engagement envers la vérité.

Je vous exhorte donc, chers frères et sœurs en Christ, à me rejoindre dans ce voyage. Levons-nous, prenons la place qui nous revient en tant que bâtisseurs créatifs et façonnons l’avenir de l’humanité grâce à l’utilisation légitime de cette nouvelle technologie pour glorifier Dieu.

Rejetons l’esclavage mécanique de l’IA.”

André Torba Fondateur GAB

 

La question centrale de l’IA est ici fort bien résumée à mon sens.

Les batisseurs de nos admirables églises et cathédrales ne travaillaient-ils pas “Ad majorem Dei Gloriam”, c’est à dire pour la plus grande gloire de Dieu.

Devenir les créateurs de la plus haute Beauté possible afin d’honorer en actes vivants Celui qui est l’Auteur de l’indiscible Beauté du Cosmos…

Imprégnés du sens du Sacré, ainsi ont oeuvré nos tailleurs de pierre, sculpteurs, charpentiers, couvreurs, menuisiers, verriers, ferronniers, passementiers, tout ce peuple diligent aujourd’hui disparu.

Seule reste aujourd’hui l’incroyable Beauté surgie de leurs mains, de leur foi et de leur pur amour du Christ.

Pourquoi donc l’outil invraisemblable de l’IA serait-il différent, entre des mains ferventes et aimantes, des ciseaux à pierre, des varlopes ou des râpes à bois ?

 

 

 

 

 

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