Capitalisme : En comprendre l’origine?

Capitalisme: Les véritables origines.

 

C’est l’hiver, il fait gris, il fait froid.

Tant mieux. La nature se repose et j’aime à faire de même en cette saison 😉

Il y a à la maison du bois et des provisions, on est bien près du poêle qui ronfle et diffuse sa douce chaleur crépitante… L’hiver est la saison où la nature rentre en elle-même, et nous devrions je le crois suivre son exemple. Entrer en nous, c’est à dire mettre à profit ce repos, cette pause dans l’action, pour favoriser l’intériorisation et la réflexion, .

A la fois sur soi, mais aussi sur le monde et ses sujets cruciaux. Parmi ceux-ci, mes questionnements reviennent souvent sur le travail, sa nature, et sur l’organisation de la société autour de cet axe vital. Le travail et l’organisation sociale qu’il engendre ne peuvent-ils déboucher que sur la malédiction actuelle du capitalisme ou encore pire son jumeau inversé le communisme ?

Cependant ce capitalisme ou son revers, le communisme, n’ont pas toujours été les seules normes de l’organisation sociale.

Vous a-t-on déjà dit que l’un et l’autre ne sont nés que grâce à notre glorieuse « révolution française » ?

C’est pourtant la triste réalité et je vous invite ici à en saisir le pourquoi.

Le mécanisme est en réalité fort simple (bien que voilé pudiquement par notre ignorance entretenue de l’Histoire incomplète apprise à l’école).

Il va nous falloir remonter le temps jusqu’à l’Ancien Régime, taxé de tous les maux de la terre par notre belle et si démocratique république.

A cette époque le « monde du travail » était organisé par corporations de métiers: Boulangers, tisserands, couturières, charpentiers, Etc… Celles-ci étaient le fruit de l’organisation humaine de ces savoir-faire au cours des siècles. Non seulement elles étaient les garantes de l’excellence de ces divers corps de métier (Les nombreux chefs d’oeuvre parvenus jusqu’à nous en attestent), mais encore elles étaient, pour quiconque en faisait partie, une reconnaissance et une protection: Point de chômage alors, c’est la corporation qui enseignait, organisait et protégeait et non l’Etat.

Je ne descendrai pas plus dans les détails puisque la vidéo présentée ici le fait avec beaucoup de précisions très utiles pour comprendre ce mode intelligent de fonctionnement.

Ce que vous allez découvrir est terrifiant puisque c’est « grâce » à la « révolution française » que ces Corporations millénaires, protectrices des hommes et des savoir-faire, ont été déclarées illégales et interdites (Loi Le Chapelier: Bien sûr un gros franc-mac).

La loi Le Chapelier est donc, avec le décret d’Allarde, emblématique de l’esprit libéral qui inspire la Révolution française. Interdisant les corporations, elle pose surtout le principe d’un délit de groupement libre d’acteurs économiques et sociaux. 

… Bien entendu au nom du Progrès et de la Liberté !

Il aurait bien évidemment fallu préciser : Progrès des profiteurs ayant pour seule loi le pognon, et Liberté pour l’Etat de devenir omniprésent dans la vie des gens !

La suite est logique: Du jour au lendemain, un peuple déclassé, affamé, et à la dérive livré sans plus de défense, aux appétits des requins, privés et publics, pour le plus grand bien de ce capitalisme naissant et de son complice: l’Etat totalitaire républicain.

A cette magnifique « révolution française » a succédé comme par enchantement la mirifique « révolution industrielle » et ses usines, véritables Molochs et camps de concentration pour tous: hommes, femmes et enfants, si bien décrits par Emile Zola dans « La bête humaine » par exemple.

De cet enfer est donc très vite né, toujours au nom du Progrès et de la Liberté, le socialisme, puis le communisme… puis le goulag d’un Etat accompli, c’est à dire pleinement totalitaire, comme en URSS à sa grande époque ou dans l’UE actuelle.

Cependant cet enchaînement (dans tous les sens du terme) n’est pas fatal. Des penseurs comme René de la Tour du Pin par exemple ont pu écrire:

« Il n’y a pas deux, mais trois principales écoles d’économie politique :

« Celle où l’on considère l’homme comme une chose »,
c’est le libéralisme ou capitalisme,

« Celle où on le considère comme une bête »,
c’est le socialisme,

« Celle ou on le considère comme un frère » ,
il s’agit alors du corporatisme.

 

Pour René de La Tour du Pin le capitalisme n'est pas la solution.
François-René de La Tour du Pin

Le corporatisme ou le retour aux libertés des gens de s’organiser par métiers, de transmettre l’excellence et de se protéger sans avoir à recourir à un Etat-Providence omnipotent et ruineux pour le pays.

Le problème est que pour l’instant les appétits insatiables des Etats, de la finance et des monstres apatrides et mondialisés s’y opposent, sans même compter l’individualisme et l’ignorance soigneusement entretenue par nos bons maitres de l’existence de cette troisième voie.

Je vous invite donc à la réflexion:

 

 

 

 

 

 

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