Déblaiement et reconstruction en cours: Nouvelles rapides de la semaine.

Les travaux de reconstruction continuent (voir article précédent ici) et la première pièce est vide de ses gravats excepté un tas de tuiles cassées en attente de stockage pour un futur « hérisson » de dalle du sol intérieur.

La semaine a été raccourcie en raison d’un rendez-vous ce jour au garage le plus proche pour changement de la courroie de pompe à eau du Transit (20 ans de bons et loyaux services).

Les poutres pour la toiture sont commandées. Par contre je dois, avant leur pose et la reconstruction qui s’ensuivra, rejointoyer la partie haute des deux faces du mur de refend qui est porteur et supportera donc le poids des futures poutres. Ayant été particulièrement lessivé par les pluies, le mortier de chaux, très maigre, a quasi disparu et les pierres risquent de se déchausser, provoquant alors un éboulement, ce qui n’est évidemment pas souhaitable !

J’ai débroussaillé et épierré un peu plus les abords, ce qui a permis d’une part de faire une nouvelles « cuisine », plus spacieuse, et d’autre part de garer le Transit à l’ombre du grand noyer, ce qui est appréciable avec l’arrivée des chaleurs estivales.

Je souhaitais ici faire une petite remarque au sujet des matériaux traditionnels de construction. Si nos matériaux dits modernes posent des problèmes de recyclage (béton armé, parpaings de ciment, tuiles type « Redland » également en ciment, etc), en revanche les premiers sont aisément recyclés par la nature.
Voyons ce que contient une brouette de « mes » gravats:

La plus grosse partie est constituée d’humus ! Celui-ci provient des poutres de toiture et de plancher, puis du voligeage sous-tuiles et du parquet de l’étage.
Ensuite et juste après en terme de quantité viennent le mortier de chaux et sable des murs ainsi qu’un peu de plâtre des modestes enduits intérieurs, tous deux rendus friables et mélangés à l’humus ci-dessus.

Enfin les quelques morceaux de tuiles cassées, aisément concassables, retournent également très facilement dans le cycle naturel… Aussi, ces matériaux, très simples, ne nécessitent aucune dépense d’énergie particulière pour être « digérés » par la nature. A l’inverse, nos matériaux actuels, gourmands en énergie à la production, le sont tout autant pour leur destruction (broyeurs géants, transports coûteux dans des centres techniques adéquats, machines lourdes diverses, etc…

A cet égard, ainsi que beaucoup d’autres, notre monde moderne me semble de plus en plus être un « dinosaure », en train de disparaître de lui-même, incapable de la moindre mue volontaire pouvant l’alléger.

Apparaîtra-t-il à temps des formes d’organisations beaucoup plus organiques, un peu à l’image de celles qui l’ont précédé (Voir le long article de fonds ici). Faute de quoi ce monde de Titans, à l’orgueil démesuré, sera enseveli sous ses propres inepties et ses propres ordures: Je ne peux m’empêcher de penser ici à l’empire soviétique, détruit par sa propre lourdeur et son propre non-sens (sur un plan plus purement politique, certes.)

Mais bon là je diverge un peu… Fin de semaine … Temps pour moi d’aller buller 😉  A bientôt les amis !

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