La cathédrale de Strasbourg

La cathédrale de Strasbourg

La cathédrale de Strasbourg…

 

Une fois n’est pas coutume, j’avais envie de partager cette micro incursion historique, un peu comme une photo prise au travers de l’épaisseur de l’Histoire, au coeur de ces temps sombres, (nous assure la ripoublique !)

Epoque où tant de merveilles pourtant, encore debout aujourd’hui, témoignent que ces âges étaient tout sauf « barbares » !

Nos campagnes aujourd’hui délabrées et désertées, grouillaient alors de troupeaux, de jardins, de poules, de coqs, de cochons et de « vilains » faisant ripailles !

 

La cathédrale de Strasbourg

 

J’adore me replonger dans notre Histoire, je l’avoue !

 

C’était en 2015 le millénaire de la cathédrale de Strasbourg.

En effet c’est en 1015 que fut posée sa première pierre.

De nombreux dons de l’empereur Henri II en permirent l’édification ainsi que les legs des abbayes de Saint-Étienne à Strasbourg et de Schwarzach sur la rive droite de l’évêché.

La date de 1015 figure dans une ancienne chronique, rédigée au XIIe siècle:
« Anno Domino 1015, Monasterium Sancte Marie in Argentina surgit primo a fundatione sua ».
(Annales de Marbach, XIIe siècle.)

L’édifice est alors par ses dimensions l’une des plus importantes cathédrales du Saint Empire Romain Germanique: Préfiguration de la Jérusalem Céleste descendue du Ciel sur la terre lors de l’Apocalypse.

Ce fut l’évêque Werner qui en entreprit la construction: Werner était un homme de haute culture, passionné de géométrie:
Il lèguera à sa mort d’importants manuscrits à la bibliothèque de la cathédrale.
Le nouvel édifice s’érige alors très probablement sur les ruines d’un précédent, car l’existence de fondations romanes à différents endroits est mise en lumière par des fouilles réalisées au XIXe siècle et au XXe siècle :

En 1835 par l’architecte Félix Fries. En 1907-1908 sous l’architecte Johann Knauth. En 1959 par Étienne Fels et enfin de 1967 à 1972 par Jean-Jacques Hatt, François Pétry et Erwin Kern.

La grande rigueur géométrique de ces fondations suppose un tracé régulateur: Hypothèse permise par les vastes connaissances de l’évêque Werner en matière de géométrie.

Nos aïeux bâtisseurs ont dû pour l’occasion en baver …. La nature argileuse et marécageuse du sol à cet emplacement a nécessité en effet l’emploi d’un réseau dense de pieux fichés en terre: Chêne ou Aulne. Le but étant de renforcer et de stabiliser le sol sous les fondations afin de leur offrir une assise solide.

Les fondations à proprement dit, en grossiers moellons de grès, ont, quand à elles une hauteur entre 4 et 7 mètres ! Ce qui est évidemment nécessaire en regard des dimensions et de la masse colossale de la cathédrale…

… On peut rester rêveur en pensant au pieux de chêne et d’aulne immergés depuis mille ans dans ces nappes aquifères du sous-sol alsacien et supportant toujours sans broncher les milliers de tonnes de murailles et de dentelles de pierre défiant le temps …

Quel auteur a écrit que nous étions aujourd’hui des nains juchés sur les épaules de géants ?

 

 

 
 

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