Préparation du jardin avant l’hiver
Les dernières récoltes sont rentrées (sauf les scorsonères que je laisse encore en terre) et l’hiver approche les amis, même si ce mois de Novembre est pour l’instant extrêmement doux. Pour ceux qui ne l’ont encore fait, c’est le moment de préparer le jardin avant l’hiver en vue du printemps prochain (Car oui, le travail au jardin commence véritablement dès maintenant, ah ah !)
Ces derniers soins assurés avant l’engourdissement hivernal, vous pourrez alors prendre un repos bien mérité: Feu de bois, entretien du petit matériel, marches en forêts et contemplation de la nature… La belle vie, quoi 😉

Grosse récolte de pommes cette année !

Un bon feu, ça c’est du confort ! Du vrai 🙂

Pas mal de noix aussi pour la deuxième année consécutive !
Dans un jardin biologique, la santé du sol est cruciale pour maintenir l’équilibre écologique et la fertilité naturelle : L’automne est le bon moment pour s’en occuper avec attention ! Voici un petit récapitulatif pour vous aider à préparer votre jardin avant l’hiver.
Connaître et analyser son sol
Il est important de comprendre la composition du sol de votre jardin avant l’hiver. Effectuer un test pour déterminer son pH et sa teneur en matière organique peut se révéler judicieux. Cela vous aidera à identifier les besoins spécifiques de votre sol et à ajuster vos pratiques de jardinage en conséquence. Les trucs à l’aveuglette sans compréhension fine peuvent être un handicap même si les vieux jardiniers « sentent » parfaitement tout ça !:
Nettoyage du jardin
Enlever les restes trop longs à composter en surface (branches très ligneuses, etc) ou malades. Pour le reste laisser sur place, l’hiver se chargera de leur dégradation, y compris les racines qui vont enrichir en profondeur en se décomposant.
Ajout de matière organique
L’ajout de matière organique est crucial dans le jardin avant l’hiver vous l’avez compris pour enrichir votre sol. Un sol riche en humus est un sol qui regorge de vitalité et donc le milieu parfait pour des petits légumes en bonne santé (et par voie de conséquence des jardiniers en pleine forme !)
Voici quelques options :
Compost
Appliquez une couche de 5 à 10 cm de compost bien décomposé que vous n’aurez pas manqué de fabriquer amoureusement tout au long de l’année. Le compost améliore la structure du sol, augmente sa capacité de rétention d’eau en été, fournit les nutriments essentiels et par dessus tout LA VIE , tout simplement.
Fumier
Si vous avez accès à du fumier bien décomposé, c’est excellent. Le fumier de vache est le meilleur pour une utilisation au fil des ans. Assurez-vous qu’il est bien composté et surtout issu de vaches indemnes de trop de saletés…..
Utilisez enfin un bon paillis organique en surface comme des feuilles mortes, de la paille, ou des copeaux de bois (pas de résineux qui acidifient). Le paillis protège le sol contre l’érosion, régule la température, et améliore la structure du sol au fur et à mesure de sa dégradation progressive en humus.
Dans les régions où les hivers sont rigoureux, protégez votre sol contre le gel en appliquant une couche épaisse de ces paillis. Cela aidera à isoler le sol et à maintenir une température plus stable, ce qui est bénéfique pour les micro-organismes du sol et les racines des plantes pérennes ou encore les racines potagères restées en terre: Carottes, céleri-rave, panais, scorsonères, etc… Ce qui restera de ce paillis sera bien sûr écarté pour procéder aux premiers semis de printemps.
Aération
Un simple coup de griffe dans le jardin avant l’hiver pour enfouir légèrement la matière organique que vous venez d’apporter ou un passage à la Grelinette pour les sols nouvellement travaillés et encore lourds et compacts. Vous favoriserez ainsi l’aération, les bonnes bactéries, et la vie du sol en général.
Eventuellement semis de couvertures végétales
Phacélia, vesce, moutarde, certains trèfles… Personnellement je n’y recours pas mais je pense que ça peut améliorer certains sols si encore lourds…
Des couvertures végétales, comme le trèfle, le seigle, ou le radis, peuvent donc être semées à l’automne pour protéger et enrichir la terre. Elles empêchent l’érosion, améliorent la structure du sol, et ajoutent de la matière organique lorsqu’elles sont incorporées au printemps. Choisissez des espèces adaptées à votre climat et qui se détruiront facilement à l’issue de l’hiver.
Rotation des cultures
Si possible, planifiez la rotation des cultures pour l’année suivante. Celle-ci aide à prévenir l’épuisement du sol et à réduire les problèmes de parasites et de maladies spécifiques à certaines cultures. Ne faites jamais au même endroit les cultures gourmandes en azote comme les pommes de terre, les choux, les carottes et autres racines… Alterner avec celles qui sont peu exigeantes de ce côté là et même qui capte l’azote atmosphérique de l’air pour le restituer au sol: Pois, et légumineuses en général.
Observation et ajustement
Enfin, continuez à observer votre jardin tout au long de l’hiver. Notez les changements dans le sol, comme les variations de température ou d’humidité, ajustez vos pratiques en conséquence. L’observation régulière et fine vous aidera à mieux comprendre les besoins de votre jardin. Le sol est vivant: Il requiert votre attention et votre amour: Sachez être à son écoute ! La vue et le toucher sont important bien sûr mais à terme vous développerez le sixième sens de jardinier qui vous fera « sentir » si ce petit organisme est heureux ou triste 🙂
L’observation est ici le maître-mot.
Allez zou ! Au boulot 😉
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