Révolution ou retour aux sources ?
J’écrivais le premier article de ce blog en Juin 2014: « Des solutions simples pour sortir de la Matrice » …
Devant le drame que vivent aujourd’hui les éleveurs français dont l’Etat abat des troupeaux entiers avec l’aide des CRS (!) et dans le plus grand silence médiatique (Sauf Tocsin !), je souhaite aujourd’hui revenir d’urgence sur ce qui trancherait à mon sens le noeud gordien de notre tragique situation de dépendance absolue face à un Etat devenu fou (constat déjà fait lors du Coco vide!).
Bien évidemment je soutiens sans réserve le monde paysan et espère que toute la population va se mobiliser d’une façon ou d’une autre pour faire front face à la machine folle.
Cependant cet état de chose n’est pas nouveau, loin de là. Simplement aujourd’hui, « ils » ne prennent plus de gants. La trahison du pouvoir est en route depuis des lustres, et des lustres, mais en souterrain. L’actualité récente n’est qu’un emballement du processus, qui apparait au grand jour, mais sa nature reste la même: Mise en esclavage totale des populations par tous les moyens à leur disposition.
Je ne vois qu’une antidote:
Revenir à l’autonomie et l’autosuffisance alimentaire des individus et des familles.
En effet, il apparaît clairement aujourd’hui que l’ensemble de l’organisation sociale « moderne » est devenue une souricière géante pour le peuple
Dès lors que faire ? Révolution ou retour aux sources ?
Comme nous le verrons également plus loin dans cet article, et en remontant les effets et les causes dans l’Histoire, il semble bien que l’on peut se faire, avec le recul du temps, une petite idée.
Après avoir parcouru moult ouvrages de médiévistes comme Jaques Heers, Jean Gimpel, Raymond Delatouche mais aussi d’autres historiens concernant cette fichue « révolution » « française », il apparaît comme l’écrit très bien l’historien Pierre Gaxotte, que l’Ancien Régime, loin de l’image ridicule « de dictature » qu’en a donné l’école républicaine, fut en réalité « hérissés de libertés » (sic) : au pluriel = particularités et privilèges linguistiques, locaux, paroissiaux, régionaux, multiples corporations de paysans et d’artisans, et ce pour toutes les couches populaires).
Sa nature, basée sur le pays réel, était donc « un organisme » (sic), à la différence de la république qui, issue de la pure idéologie hors sol des « Lumières » et de la Raison, n’est pour Gaxotte qu’ « un mécanisme »(sic), stérile et implacable.
IL Y A DONC EU RUPTURE TOTALE DANS LA NATURE DU POUVOIR A PARTIR DE CE MOMENT
Nous avons été appâtés par de bien grands mots (Raison, Liberté, Egalité, Fraternité, etc: Tous n’étant que pure abstraction et non réalités vivantes). Le piège se referme à cet instant et livre les populations à un Etat, « le plus froid des monstres froids » nous dit Nietzsche, un mécanisme idéologique parfaitement étanche, hostile au vivant et figeant désormais le corps social dans un carcan.
La révolution industrielle, arrivée juste à point nommé, a mis les derniers clous au cercueil d’un monde encore régi par la nature, l’agriculture et l’élevage.
Le déroulement de l’Histoire à partir de ce moment ne vit plus sur les grands rythmes naturels des récoltes, des moissons, des vendanges ou des transhumances, mais se trouve prisonnier des rouages de cette machine infernale. La voie d’un retour aux sources devient compromise…

La première victoire de « LA Liberté » républicaine a donc été de transformer des ruraux, libres et auto-suffisants sur leurs terres pour la majorité d’entre eux, en « travailleurs » d’usine, (le fameux « Prolétariat » suivant la grille de lecture marxiste), autrement dit un vivier pour les nouveaux maîtres démocratiques de « producteurs » et de « consommateurs », taillables et corvéables à merci de bien pire façon que sous nos bons Rois ! Livrés ficelés, pieds et poings liés, à l’utopie industrielle et financiarisée ad nauseam !
Sortons-nous une bonne fois pour toutes de la tête le conte de fée laïque appris à l’école ! La dite « révolution française » est tout sauf française, mes chers amis !
Il s’est agi en réalité un coup d’Etat planifié, sanglant et sournois, perpétré par une coalition d’intérêts anti-Français parfaitement identifiés aujourd’hui: Loges maçonniques, haute finance apatride et haute bourgeoisie marchande, couronne d’Angleterre… + un bon nombre de traitres et de stipendiés pour semer ce que l’Histoire a appelé
« La Terreur »
Son slogan:
« Pas de liberté pour les ennemis de LA Liberté ! »
La « loi des suspects », la guillotine, les massacres d’ecclésiastiques, le génocide vendéen, ont fait rentrer sous terre toute opposition au rouleau compresseur de cette Liberté-là !
Bref leur Liberté républicaine nous a délivré de nos libertés naturelles et immémoriales !
Je vous conseille évidemment toutes lectures dé-niaisantes révisant les fadaises apprises à l’école sur le sujet. Marion Sigaud en particulier qui fait un remarquable travail de révision de l’Histoire officielle. Car c’est à mon sens un indispensable début de retour aux sources que de s’affranchir spirituellement.
Mais revenons à notre point central: La souricière géante.
Je considère donc que l’éclatement du monde paysan libre et auto-suffisant en un monde de producteurs doublés de consommateurs captifs est la source empoisonnée de laquelle s’écoule 90 % des maux d’une société enfermée désormais dans un terrible cul de sac.
Il est si facile pour le Pouvoir financier et mercantile, par le truchement de sa méprisable valetaille, dite « politique », de nous mener par le bout du nez ! Ne comprenons-nous pas qu’ils disposent de tous les robinets nécessaires à notre survie et peuvent en jouer suivant les règles de leur Monopoly ?
Le « travailleur » aura le salaire qu’on consent à lui donner. Le « con-sommateur » aura ce qu’on veut bien lui mettre dans son biberon !
Point final. Que peut-il faire d’autre à présent que subir …
Que peut faire d’autre un esclave que subir… (en pensant être libre!)
Tout est bien résumé depuis fort longtemps dans la fable de ce bon Jean de La Fontaine,
Le loup et le chien

***
Un Loup n’avait que les os et la peau,
Tant les chiens faisaient bonne garde.
Ce Loup rencontre un dogue aussi puissant que beau,
Gras, poli, qui s’était fourvoyé par mégarde.
L’attaquer, le mettre en quartiers,
Sire Loup l’eût fait volontiers ;
Mais il fallait livrer bataille,
Et le Mâtin était de taille
À se défendre hardiment.
Le Loup donc l’aborde humblement,
Entre en propos, et lui fait compliment
Sur son embonpoint, qu’il admire.
« Il ne tiendra qu’à vous beau sire,
D’être aussi gras que moi, lui repartit le Chien.
Quittez les bois, vous ferez bien :
Vos pareils y sont misérables,
Cancres, hères, et pauvres diables,
Dont la condition est de mourir de faim.
Car quoi ? rien d’assuré : point de franche lippée;
Tout à la pointe de l’épée !
Suivez-moi : Vous aurez un bien meilleur destin. »
Le Loup reprit : « Que me faudra-t-il faire ?
– Presque rien, dit le chien, donner la chasse aux gens
Portants bâtons, et mendiants ;
Flatter ceux du logis, à son Maître complaire :
Moyennant quoi votre salaire
Sera force reliefs de toutes les façons :
Os de poulets, os de pigeons,
Sans parler de mainte caresse.»
Le Loup déjà se forge une félicité
Qui le fait pleurer de tendresse.
Chemin faisant, il vit le col du chien pelé.
« Qu’est-ce là ? lui dit-il. – Rien. – Quoi ? rien ? – Peu de chose.
– Mais encore ? – Le collier dont je suis attaché
De ce que vous voyez est peut-être la cause.
– Attaché ? dit le Loup : vous ne courez donc pas
Où vous voulez ? – Pas toujours ; mais qu’importe ?
– Il importe si bien, que de tous vos repas
Je ne veux en aucune sorte,
Et ne voudrais pas même à ce prix un trésor. »
Cela dit, maître Loup s’enfuit, et court encor.
***
Or voilà bien là toute notre condition: Attachés à la niche, attendant « Os de poulet, os de pigeon »…et éventuellement coups de bâton lorsque l’esclave se rebiffe ! Nos paysans, dont les forces de la république « dépeuplent » les troupeaux actuellement (oui, c’est le terme employé dans les textes de l’U.E. !), en savent quelque chose en cette fin d’année de l’an de Grâce Honte 2025 !
Alors… Face à la barbarie de cet asservissement du monde dans la double nasse du productivisme/consumérisme, je prône plutôt l’évasion que la confrontation, perdue d’avance, l’Etat ayant le monopole de la violence.
Par conséquent revenir aux sources qui ont alimenté le passé, afin d’engager un résistance en profondeur me paraît être la sagesse. Avec en tout premier lieu la fuite hors de leur système de pensées tordu, ce qu’il est légitime d’appeler la Matrice, puis la construction d’une autosuffisance joyeuse, libératrice et la plus large possible.
Car l’iniquité à laquelle ne peuvent échapper nos paysans, et en ce moment nos éleveurs de bovins, pris dans le piège diabolique des échanges marchands, devenus mercantilisme, doit nous faire réfléchir…
Bien que je les soutienne du fond du coeur, j’ai bien peur que leur lutte n’ai pas d’issue car ils ont depuis le départ mis le doigt, puis le bras, puis le reste dans la machine et cette machine est programmée pour broyer : Broyer les peuples, broyer les paysans, broyer la nature entière.
Ils sont tout fiers et farauds avec leurs énormes tracteurs… Hélas, leur énorme dette au « Crédit Agricole » (Véritable vampire de l’ancien monde paysan), les tient par les roubignoles ! Leur survie est 100% dépendante du système marchand. Ils doivent donc absolument s’aligner sur les prix mondiaux de la méga-machine à produire pilotée non par eux mais par les maîtres (Mercosur, etc) … Hélas pour eux leur situation est intenable.
Intenable à moins de tourner le dos radicalement au système et de faire un complet retour aux sources .
La solution, à mon humble avis est le retour à une agriculture vivrière, polyculture élevage, cultures potagères, le moins d’exposition possible à la Matrice, donc aux engins géants et ruineux, au pétrole, aux engrais des firmes agro-chimiques, retour aux fumiers de ferme, aux animaux de trait, à la mécanisation hippomobile (largement modernisée), à l’outils à main, etc…
Bref on enlève les doigts de l’engrenage. On sort de cette mécanique du diable à tout prix !
Alors on me dira:
« Mais vous ne pourrez pas nourrir tout le monde avec ça ! »
Et pourquoi non si l’on généralise très largement ce modèle, ce qui était le cas en France où 70 % de la population était rurale jusqu’au tournant du XIXème siècle ? Quelques millions de petites fermes revendant très localement leurs surplus, peuvent équivaloir à quelques centaine de milliers des grosses fermes ultra-mécanisées actuelles.
En 1850 : 20 millions de paysans en France.
En 1955: environ 2,5 millions.
Aujourd’hui: environ 300.000 …
Désolé mais je ne vois pas pourquoi ce qui a été fait dans un sens ne pourrait se faire dans l’autre sous la pression de nécessités ? Bien sûr il faudra un véritable changement de cap à 180 ° !
Révolution ? Ou plutôt Retour aux sources ?
Certes, ce serait radical. Certes, il y a tout à ré-apprendre. Et certes cela paraît impossible aujourd’hui, mais l’organisation actuelle est également impossible sur le long terme !
Alors…
Lorsque j’étais enfant, vers 1965, il subsistait en Haute-Loire des paysans qui vivaient avec une dizaine de vaches. Ils devaient probablement avoir un petit tracteur, genre 25 cv Renault ou peut-être un « P’tit gris » 30 cv Massey-Ferguson, avec lequel ils fauchaient, fanaient, ou labouraient de petites parcelles de grains pour les bêtes ou de seigle pour le pain…
Ils gagnaient je pense, par la vente au marché hebdomadaire, de leur lait, oeufs, beurre, fromages, légumes, lapins, poulets, pigeons, etc… juste ce qu’il faut pour payer ce qu’ils ne produisaient pas: Vêtements (qui faisaient une vie, au moins !), café, sucre, entretien du P’tit gris, et ça devait s’arrêter là.
Voici un rare témoignage en vidéo de la vie rurale et paysanne vers 1930/1940, je pense.
Ces gens avaient-ils l’air malheureux ???
Je reste persuadé que là est la voie de la libération: Cultiver la plus large part d’autonomie et d’autosuffisance. Ce qui n’empêche nullement un grain de sel de confort moderne mais sans sombrer à nouveau dans la stupidité consumériste stérilisante :
Archéo-Futurisme
Evidemment, on est loin du modèle hédoniste prôné comme idéal insurpassable aujourd’hui: Pas de treizième mois, pas de SUV, pas de voyage au Brésil ou en Thaïlande 🙁 … Juste une vie simple, frugale et bien remplie. Bref la misère, selon nos Modernes !
Certains ne manqueront pas de rétorquer:
« Mais vous n’y pensez pas, c’est trop dur physiquement de vivre comme ça ! C’est utopique, votre truc ! C’est pas adapté à tout le monde ! On ne peut pas revenir en arrière ! » Etoussa, étoussa…
Ce qui me fait franchement sourire car ce type d’objections a été glissé à l’oreille du pékin moyen comme première ligne de défense et de fortification de la Matrice. C’est vrai qu’elles flattent aussi par la même occasion notre paresse naturelle et bunkerise notre désir de paraître et de « toujours plus » ! … Ce qui les rend d’autant plus toxiques.
Prenons donc tout ceci point par point:
« C’est trop dur physiquement de vivre comme ça !
C’est sûr que comparé à un petit bureau bien chauffé à 22 degrés l’hiver, un mode de vie artificiel et avachi, c’est dur ! Par contre ça forge une santé et un caractère. Au lieu de « faire du sport » dans une salle en béton hideuse avec vos Adidas importées de Chine, vous produisez au grand air ce tout ce dont votre famille a besoin. En plus c’est amusant et passionnant ! Que préférez-vous ? C’est vrai que c’est un choix.
*
Deuxième point: « C’est utopique, votre truc ! «
Oui, et vous trouvez qu’un système qui entasse les humains dans des camps de béton dégueulasses par millions, leur rabotte la cervelle pour qu’ils en viennent à penser que le bonheur réside dans leur prochain Porsche Cayenne à 120.000 €, n’est pas utopique ? C’est pas utopique de croire à une croissance économique infinie dans une nature par essence limitée, c’est pas utopique ces gens qui veulent à toutes forces vous piquer avec leurs saloperies chimiques et piquent aussi avec pas moins de 11 vaxxxins vos malheureux gamins ? C’est pas utopique de vous voler 60 % de votre déjà misérable gamelle ? Et ce n’est pas utopique de les laisser vous martyriser à longueur d’année ainsi en trouvant que là, oui, c’est normal !
Mais l’ami, c’est ce monde qui est parfaitement utopique dans la mesure où il n’est pas viable sur le long terme, où il ne peut s’inscrire dans le Vivant d’aucune façon durable. Il est parfaitement et globalement anti-vie ! Ce qui s’explique parfaitement puisqu’il est sorti tout droit du cerveau malade des Utopistes du XVIIIème siècle, justement: Rousseau, Voltaire, Diderot, grands prêtres de La Raison, puis les positivistes du XIXème siècle qui en ont rajouté une couche.
Tous nous ont fait croire à cette parfaite utopie que nous subissons aujourd’hui :
« La Matière et la Raison sont votre horizon et vos nouvelles divinités ! »
Hélas lorsque la raison prend toute la place dans une cervelle livrée au matérialisme naissant à cette même époque, elle devient vite la rationalité. Au nom de cette dernière, les têtes pensantes révolutionnaires de 1789 avaient découpé la France en « départements » qui se devaient d’être des carrés parfaits : Ainsi en avaient-ils décidé, et oui, c’est parfaitement véridique !

La réalité (fleuves, forêts, obstacles, etc…) a ensuite fait mettre de l’eau dans leur vin aux enragés de la Raison ! C’est comme cela que les contours des départements sont devenus ce qu’elles sont aujourd’hui !
Pour résumer ce point: Nous vivons aujourd’hui encore dans le monde entièrement utopique des idéologies matérialistes du XVIIIème siècle:
La « déesse » Raison est devenue Rationalité, puis, stade ultime, Rationalisme appliqué à tous les domaines de la vie et de la société !
Le retour au réel et au monde vivant est donc bien le contraire de l’utopie !
*
Troisième objection: « C’est pas adapté à tout le monde ! »
Si !
C’est adapté à tout le monde ! Si vous avez vos deux bras et vos deux jambes, vous pouvez cultiver vos légumes, vous pouvez élever vos poules, voire deux chèvres pour leur lait, planter vos pommiers, couper votre bois, rebâtir une de ces magnifiques maisons paysannes qu’il est révoltant de voir tomber en ruine partout en France ! Oui vous pouvez le faire. Vous y gagnerez force et santé et savoir-faire variés ! Vous y gagnerez d’être en relation spirituelle et charnelle avec notre mère nature.
C’est à la portée de tous…A condition d’en avoir la volonté.
*
Dernière objection (c’est ma préférée 😉 ) « On ne peut pas revenir en arrière ! »
Il ne s’agit évidemment pas de « revenir en arrière ». D’ailleurs comment le pourrait-on ? On n’a pas encore de machine à remonter le temps.
Il s’agit bien plutôt de trouver une issue à l’impasse impossible dans laquelle nous a plongé l’utopie moderniste. Si vous êtes perdu en forêt et que vous vous apercevez que vous vous êtes trompé de chemin, que faites-vous ? Vous revenez sur vos pas jusqu’à l’embranchement que vous avez loupé. A partir de là vous reprenez votre chemin, du bon côté cette fois.
Nous sommes, à mon sens, exactement dans cette situation où nous devons retrouver le chemin que nous avons quitté à un point de notre Histoire collective: Pour ma part, comme évoqué plus haut dans l’article, je place ce moment lors de l’avènement de la « philosophie des Lumières », au XVIIIème siècle, chassant notre vieux fond culturel celto-helleno-chrétien, subtil mélange lentement maturé et éprouvé, au profit d’idéologies utopiques déconnectées du spirituel et qui aboutira à son épanouissement ultime:
La « révolution française » et sa devise: « Du passé faisons table rase. »
Nous en sommes là effectivement et nous sommes au milieu des ruines !
Nous avons tout misé sur la matière et la « Raison », en jetant aux orties tout le reste: Le respect du monde vivant en premier lieu, la beauté dans tous les aspects de la vie humaine si fort encouragé par l’Eglise (églises de village, cathédrales, artisanats époustouflants tous créés « Ad Majorem Dei Gloriam » : pour la plus grande gloire de Dieu, il faut le rappeler). Perdu ainsi le respect de l’Héritage civilisationnel d’Europe en général et de France en particulier, que nous foulons aux pieds comme des porcs amnésiques, envahis que nous sommes de sous-culture yankee, africaine, asiatique etc…
Non que la matière et la raison soient mauvaises en elles-mêmes, mais érigées en Absolu et unique étalon de l’organisation du monde, elles le deviennent assurément.
Un retour aux sources n’est donc pas un retour en arrière, mais un retour aux sources (spirituelles) qui ont si abondamment abreuvé nos ancêtres de façon si riche et si féconde, mais que nos modernes démiurges ont murées afin de nous perdre.
J’ai bien conscience que mes propos sont iconoclastes. Qu’ils peuvent être jugés rétrogrades, passéistes, etc… Je pense que ce n’est pas le cas et que, de même que les dinosaures ont disparu, laissant la place à de petits lémuriens agiles (nous dit-on …), toutes les structures de ce monde artificiel de Titans, né dans l’imagination de quelques illuminés pensant refaire la Création entre eux comme ils l’entendent, n’a qu’un seul destin, fort heureusement, celui de disparaître comme bizarrerie folle et comme invivable utopie !
Alors Révolution ou retour aux sources ?
Je persiste et signe donc, en terminant avec cette jolie citation de Raymond Delatouche, agronome, paysan et médiéviste :
« Jardinier du paysage » a-t-on dit du paysan. Le paysan médiéval, sur ses parcelles infimes, a été un orfèvre. »
Je vous souhaite bonnes réflexions 😉
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Voir la vidéo:
Je suis d’accord avec votre analyse ; mais je ne pense pas que les pourritures dictatoriales actuelles vous (nous) laissent faire ; ils viendront nous (vous) chercher ; c’est pourquoi il faudra aussi la révolution pour écarter cette caste malfaisante coute que coute . Merci de votre attention .
Bonjour l’ami et merci pour ton commentaire. Ce que je peux te dire, c’est que je vis ainsi depuis des années et que personne n’est venu m’arrêter… Je suis d’ailleurs loin d’être le seul. Le système ne va pas mettre un crs derrière chaque potager, Dieu merci. Je ne sais où tu réside mais personne ne t’empêchera de trouver un petit lopin de terre à louer ou à acheter et à commencer à travailler à produire ta subsistance. C’est d’ailleurs la force de cette approche. Nous pouvons essaimer partout et créer ainsi une infinité de petits points de résistance CONCRÈTE. Si cela se généralise, la Matrice se dévitalise d’elle-même. Autre chose enfin: Les révolutions sont des chiffons rouges agités devant Les yeux du peuple et sont toujours au profit des agitateurs de chiffons, jamais à celui du peuple (« Il faut toujours agiter le peuple avant de s’en servir. » Staline). Au plaisir de te lire. Force et courage à toi.
Bonjour Jean-Pierre, nous devons arrêter de nourrir la bête et ce système de contrôle qui pratique le terrorisme d’état basé sur nos peurs primaires disparaîtra de lui même. Je reste tout de même affilié à la FFT pour conserver mes armes et munitions car je pense que nous allons traverser un longue période de troubles avant un retour au calme…
Pas pour faire la révolution car c’est ce que le système a programmé pour renforcer son pouvoir, mais afin d’être en mesure de répondre à la bêtise humaine qui revêt souvent une forme de violence débridée lorsque le système tombe…
Ma compagne pense comme vous, mais je persiste à imaginer notre futur société comme la très bien exposé Eric dans cet article…
Bien cordialement et de bonnes fêtes en famille dans la lumière de nos cœurs d’enfants de la Terre et du Ciel…. Et que le Ciel nous garde comme dirait quelqu’un que je co-nais.
Merci Arnaud . Tu apportes de belles nuances au fond de ma pensée.
Beau et saint Noël mon ami.