Combat gagné contre les campagnols ?
J’avais, en d’autres temps, pu éloigner une infestation de campagnols grâce à une dilution homéopathique faite maison. Il faut beaucoup de patience pour employer cette méthode comme expliqué dans cet article.
De plus, une tentative récente avec la même méthode s’étant révélée assez infructueuse, j’étais en quête d’une autre solution. Il y a bien la méthode du piégeage qui est extrêmement laborieuse et demande encore plus de patience et surtout de savoir-faire, tant ces maudites bestioles sont douées pour faire déclencher les pièges sans se faire prendre !
Donc je me voyais condamné à assister à la transformation de mes petites prairies en champs de mines de plus en plus dévasté chaque jour. S’il y a quelque chose qui m’agace prodigieusement, c’est bien une situation devant laquelle je n’ai pas de solution 🙁
Et voici l’artiste ! 27 grammes !!
Car enfin, on a beau se dire, comme ma compagne, que ces charmants rongeurs ont une utilité dans la nature, il y a des limites ! Ils ont des milliers d’hectares d’espaces sauvages partout alentour. Pourquoi diable venir dévaster mon bout de pré ?
Il faudrait donc ne rien faire et faucher des amoncellements terreux et caillouteux… Hum… Aucun outil n’est capable de faire ça, à moins de bousiller les lames en permanence.
J’ai lu aussi que faucher un pré favorisait l’apparition de campagnols qui aiment ronger les racines des graminées devenues majoritaires dans celui-ci. Dans ces cas-là, il faut vivre au milieu de friches et de ronciers, perspective peu satisfaisante.
En fouinant bien, j’ai réussi à dégotter ce qui, pour l’instant du moins, paraît être l’arme ultime, ahah 🙂
Il s’agit du tourteau de ricin.
Le ricin (Ricinus communis) est à l’origine du tourteau qui porte son nom. Cette imposante plante, originaire des régions tropicales, ne résiste pas au gel dans nos climats et doit donc être cultivée comme une plante annuelle.
Cette espèce remarquable arbore d’impressionnantes feuilles en forme de palmes, profondément divisées et aux bords dentelés, qui peuvent être vertes ou pourpres. Sa période de floraison survient en août, produisant des épis à l’aspect velouté plutôt discrets.
Ces derniers évoluent en fruits d’un rouge vif caractéristique. À maturité, les graines contenues dans ces capsules hérissées de piquants sont projetées à plusieurs mètres de distance. Ces précieuses graines servent à la fabrication de l’huile de ricin, un ingrédient prisé en cosmétique.
Le tourteau de ricin représente ainsi le résidu obtenu après l’extraction de l’huile par pressage à froid. Pour les besoins de l’agriculture et du jardinage, il est disponible sous deux formes : en granulés ou en semoulette.
S’il constitue un excellent engrais de par sa composition extrêmement riche, c’est aussi un répulsif naturel des rongeurs, dont mulots, campagnols et autres rats taupiers… ATTENTION : le ricin est un toxique pour les mammifères (donc prudence avec vos bestioles préférées !).
Aussitôt déniché cette possible solution, je commande un sac de 5 kgs de tourteaux sur internet (une trentaine d’€ avec le port), puis, je passe aux travaux pratiques.
Simplissime.
Voici ma méthode :
* Ecarter doucement au rateau chaque butte (en profiter pour combler les creux éventuels du terrain plutôt que d’en augmenter les bosses.)
* En gratouillant un peu sous l’emplacement de la butte évacuée, trouver l’entrée de la galerie: Petit orifice de 3 à 5 centimètres environ.
* Bien dégager en prenant garde de ne pas faire trop tomber de terre dans la galerie.
* Verser l’équivalent d’une grosse cuillère à soupe le plus loin possible à l’intérieur.
* Reboucher sommairement avec un peu de terre.
* C’est tout.
* Idem pour chaque monticule…
Cela fait à présent environ trois semaines que mes désastreux monticules ne sont pas ré-apparus !
Quel bonheur, tout est resté bien plat depuis 3 semaines 🙂 !!!
Sans doute est-il un peu tôt pour crier victoire, mais enfin le résultat est là pour l’instant ! En principe, ces charmants rongeurs seraient tellement incommodés par l’odeur du ricin qu’ils détalent sans demander leur reste et vont s’installer ailleurs. Le ricin ne les empoisonnerait donc pas.
Il y a une chose néanmoins que je ne comprends pas. Les chiens, les chats ou autres petits mammifères peuvent être tués par ingestion du ricin, car son odeur est pour eux très appétente ! Je ne vois donc pas très bien pourquoi cette odeur serait appétente pour certains mammifères et répulsive pour d’autres, les campagnols étant bien sûr des mammifères…
Si vous avez une idée … ??
Attention donc aussi aux enfants ! Qu’ils ne prennent pas vos granulés de ricin pour des friandises ! … Et à vous-même : Lavez-vous les mains si vous manipulez à mains nues.
Voilà… Je ferai des mises à jour pour vous donner des nouvelles. Est-ce définitif ? Y aura-t-il des récidives ?? Je n’en sais rien pour l’heure.
À suivre donc !
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