Il y a certains travaux, non essentiels, mais qu’il serait tout de même bien de faire, et qui passent à l’as car il y a toujours plus urgent…. Vous connaissez, je pense ?
C’était le cas d’une bordure de pré, délimitée par un vague grillage de récupération et où je projetais depuis la nuit des temps de faire une petite barrière de bois toute simple et discrète… Idem pour une ruche complètement vermoulue et qui tenait à force de rustines sur du bois pourri… Bref.
A un moment donné, il faut dire stop aux tergiversations et prendre une grande résolution: Je règle la question !!
Pour ma barrière et pour la ruche, j’ai, de plus, tous le bois nécessaire en stock ! Faut juste s’y mettre… Allez c’est parti !
Commençons par la barrière. Matière première: planches de Douglas, qui est un résineux tenant très bien dans le temps sans traitement chimique polluant, moche et cher. Il prend une belle teinte gris-argent qui se fond dans les couleurs de la nature. A l’inverse de toutes ces « lasures » et autres « vernis » qu’il faut payer, qui s’écaillent avec le temps et qui n’ont de plus aucune poésie, tout issus qu’ils sont de la pétro-chimie !
Donc, pour commencer j’ai débité mes planches en lattes de plus ou moins 7 cms de largeur à la circulaire portative.
Et voilà ma matière première. Assemblage tout simple par pointes de 75mms traversantes et recourbées au marteau.
Ne pas oublier des écharpes en diagonale suivant le même mode d’assemblage basique. Ce sont elles qui assurent la triangulation et donc le caractère indéformable de la structure.
Ouf ! Et voila pour cette fichue barrière qui aurait dû être faite depuis des années 🙂
Voyons la suite du programme…. J’avais récupéré une ruche ancienne très jolie avec son petit toit de chalet, son auvent et ses quatre pattes de support en bois. Elle est peinte en « vert petits pois » dont je vais essayer de retrouver la nuance qui lui donne ce petit air champêtre … Malheureusement elle était totalement vermoulue et plus rien n’était réparable, hélas… J’ai néanmoins récupéré le toit métallique et le auvent, greffés sur la nouvelle.
Il s’agit d’une ruche modèle Dadant à 10 cadres, ce qui est la ruche la plus courante de nos jours.
Sur cette photo, j’avais déjà commencé à la « désosser » pour récupérer le auvent.
Pour cette fabrication j’ai choisi des planches de sapins car je les avais et elles avaient la largeur nécessaire, mes planches de Douglas étant trop étroites. Ce qui explique la couleur que vous voyez dûe au produit de traitement car le sapin est un mauvais bois en extérieur (« Rustol », merci pétrole, cette fois-ci !). La couche de peinture viendra après et ne sera là que pour la déco !
Le petit auvent de l’ancienne ruche, permettant aux avettes (Ancien Français) de prendre l’air sur le pas de leur porte sans se mouiller les journées de pluie 😉
Récupération de la tôle d l’ancien toit:
Et hop ! L’ouvrage n’est pas tout à fait terminé car il reste les pieds en bois servant de support, la petite grille d’entrée qui permet d’éviter l’entrée de petits rongeurs, friands de cire et de miel en hiver…. Et surtout la couche finale de peinture « vert petit pois » !
Hum…. sans oublier l’essentiel tout de même: Les abeilles ! J’espère récupérer un essaim sauvage vers le mois de Mai …
Pour terminer cet article un peu fourre-tout, j’ai eu la bonne surprise en déblayant le jardin des anciens restes de culture de l’année précédente, de mettre à jour un magnifique gisement de Carottes, variété « de Meaux », que je ne pensais pas aussi abondant…
Du coup, une pleine brouette de très belles carottes, qui se retrouve en jauge au pied d’un mur orienté au Nord et couvertes d’une bonne couche de paille. Cette découverte est appréciée en cette saison où la période de soudure est difficile entre les stocks d’hiver et les nouvelles récoltes primeurs…
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