mon jardin bio

Pourquoi passer au Bio ?

 

Vous commencez sans doute à vous rendre compte que beaucoup de « jardiniers du Dimanche » « non-bio »utilisent des fertilisants et des produits de traitements chimiques au mépris complet des graves conséquences sur la santé, la leur et celle de la nature: Pollution de l’eau, du sol : légumes gorgés de nitrates et contenant tous les résidus concentrés de pesticides (et, non, ça ne se voit pas !)

De plus il est évident, pour le bon sens paysan que nous devrions avoir gardé, que la destruction des ravageurs c’est en même temps celle des auxiliaires utiles !

Vous en venez alors à vous poser cette question : Pourquoi ne pas mener votre jardin vivrier de façon naturelle (ou « bio » pour utiliser le mot à la mode) ?

En fait c’est une évidence qui avait été, comme beaucoup d’autres choses, tout simplement oubliée (parce que trop simple et que le « progrès » se doit d’être compliqué et affaire de spécialistes, on nous l’a assez dit !)

C’est extrêmement simple à comprendre en vérité :

Le jardinage biologique est une méthode favorable à la santé de la vie des sols, donc des plantes qui y poussent et par conséquent des humains qui s’en nourrissent en bout de course !

Pour jardiner « Bio », vous devez apprendre :

* Les méthodes de compostage des matières organiques et leur emploi.

* Les traitements naturels : Potager, Jardin, Verger …

* Reconnaître les « mauvaises » herbes et en comprendre le rôle dans les processus naturels.

* Comment utiliser des méthodes de lutte naturelle contre les ravageurs et maladies, tout en ne nuisant pas au reste du vivant.

Voici par exemple deux thèmes très importants :

 La fertilisation.

Elle est assurée par :

Des apports de compost en quantité variable suivant les besoins de chaque plante.

Des apports de fumier de bonne qualité (de bovins en priorité).

L’utilisation d’engrais verts : Des engrais vert (moutarde, phacélie, trèfle, épinard, seigle, pois, sont semés dans les parties inutilisées ou bien celles-ci sont laissées enherbées afin que le sol soit toujours protégé et pour lui éviter le « lessivage » qui draine les éléments nutritifs dans le sous-sol où ils ne sont d’aucune utilité .

De plus,l’engrais vert produit de l’humus et grâce à ses racines, aère et ameublit le sol.

Les insecticides : 

En « bio » on utilise comme insecticides :

La Roténone (introuvable actuellement …)
Le Pyrèthre (tous deux issus de végétaux)
Le Savon Noir liquide (dilué à 3 %) contre les pucerons
Le Bacillus Thuringiensis (préparation microbienne à base de bacilles) contre les chenilles.

En prévention contre les maladies en général : le cuivre et le soufre qui sont deux fongicides « doux ».

Comme nous l’avons déjà vu dans des videos précédentes, le jardin est un petit organisme vivant qui doit être en équilibre : Les insectes, les oiseaux et même les « mauvaises » herbes ont toutes leur place et sont parties prenantes de ce délicat équilibre …

La culture naturelle d’un jardin est passionnante et elle mérite d’être propagée et transmise.
Le travail de la terre en harmonie avec les forces de la nature a incontestablement d’ immenses vertus où l’être humain peut exercer ses potentialités spirituelles, ses facultés naturelles d’observation tout en éprouvant la résistance de son corps …

Adieu « stress » et insomnies !

Si vous souhaitez vous former, vous trouverez ici un lien vers les stages d’initiation de la ferme de Sainte Marthe de Philippe Desbrosses qui est un vétéran passionné de l’agriculture naturelle.

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4 commentaires sur “Pourquoi passer au Bio ?

  1. Nous attendrons donc les nouvelles des « patates sauvages » … Attention cependant aux doryphores qui risquent d’anéantir vos espérances de patates sautées ! En effet il faut très peu de temps à ces bestioles pour tout décimer !!
    Voici ce que j’ai trouvé chez Gilles Dubus dont je donne le lien sur ce blog :
    « La manière radicale pour les faire disparaître, tout à fait écologique (aucun produit de synthèse depuis les 27 ans de mon potager), est l’utilisation de l’homéopathie.
    Doryphora 30 CH (granules).
    Faire fondre 5 granules dans de l’eau de pluie (de préférence) ou de puits. La fonte peut prendre un certain temps, plusieurs heures.
    Agiter pendant 1 minute (dynamisation).
    Diluer à 1/10 ième et agiter pendant 1 minute.
    Verser dans le pulvérisateur.
    Traiter par temps calme et couvert.
    Traiter dès l’apparition des feuilles des patates.
    Répéter tous les matins, jusqu’à la disparition des doryphores. 3 pulvérisations suffisent. »
    … Pas expérimenté moi-même, mais ça vaut le coup d’essayer !

  2. il est conseillé de faire ces apports plutôt à l’automne
    en effet j’ai lu ça + tard… mais j’avais tout ces rameaux sur les bras et en vrai bon « nul » j’ai étalé ça dans un coin non semé en attendant l’année prochaine, j’ai été assez stupéfait de voir la vigueur de la reprise en 2 semaines (photos à l’appui)…et sans mauvaises herbes.
    Je vais laisser pousser tout ça sans entretien et vous donnerai des nouvelles à l’automne, quand mes patates « sauvages » passeront à la casserole ! 😀

  3. Ave Taraxacum !
    Merci pour tous ces conseils, mais je débute en jardinage et j’ai trouvé une méthode genre « pour les nuls » qui a l’air prometteuse :
    le BRF (bois raméal fragmenté), on l’étale sur le potager et basta,plus besoin d’engrais,d’arrosage,d’insecticide…
    Cela reconstitue un sol comme en forêt où tout pousse sans intervention humaine !
    voir cette petite présentation :
    http://www.tedxparis.com/talks/jacky-dupety-le-bois-rameal-fragmente-une-lecture-naturelle-du-vivant/
    sinon sur wiki:
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bois_ram%C3%A9al_fragment%C3%A9
    – quand j’ai vu cette video je taillais une glycine trop envahissante+quelques branches de cerisier et autres petits arbustes du jardin : j’ai taillé tout ça au sécateur et zou su’le potager !
    Tout ça dans un coin inutilisé depuis longtemps, et 2 semaines après ,au travers des rameaux séchés, les patates sortent de partout !
    Hasard ou miracle du BRF ?
    Je vais les laisser pousser sans entretien pour voir comment ça tourne (?) mais j’aimerais avoir votre opinion sur cette méthode on ne peut plus bio !
    -MeziG-
    (mangeur de patates & nul en jardinage)

    1. Oui, bravo Mezig … Bien sûr le BRF est tout indiqué.C’est Jean Pain dans le sud sec de la France qui a été le pionnier des rameaux broyés dès les années 60/70. Votre essai est louable, cependant il convient d’apporter des quantités assez importantes de BRF pour en avoir un effet vraiment appréciable… D’autre part, il est conseillé de faire ces apports plutôt à l’automne, ce qui permet la dégradation dans la première couche du sol de ces matériaux. Ceci dit tout apport de matière organique dans un sol est profitable ! gardez tout ce que vous pouvez (déchets de cuisine, tontes de gazon, herbe coupées, feuilles mortes, etc …) et faites un tas de compost dans un endroit humide de votre jardin. Epandez ce compost dès l’automne. Vous pouvez aussi utiliser la « grelinette » le printemps suivant (voir cet article) … Merci pour votre commentaire et bon jardinage 😉

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