Expatriation ?? Quelques précisions.

 

Devant le nombre de messages ou de commentaires reçus suite à mon article de la semaine dernière, je reprends donc le sujet afin d’apporter quelques précisions.

Les questions essentielles que l’on m’a posées peuvent se regrouper en trois thèmes:

*  Vous fuyez votre pays, alors qu’il « vous a tout donné » et vous abandonnez vos proches…

* Vous allez sans doute retrouver les mêmes problèmes qu’en France dans ce pays d’adoption !

* Vous allez au devant de grandes difficultés, ne connaissant pas la langue du pays…

Questions intéressantes et parfaitement légitimes sur lesquelles je vais donc revenir comme je l’ai d’ailleurs partiellement fait en réponse des commentaires de l’article en question.

 

*  Vous fuyez votre pays, alors qu’il « vous a tout donné » et vous abandonnez vos proches…

Je souligne en tout premier lieu le point d’interrogation: Expatriation ?

J’ai en effet précisé que j’ai acquis une petite ruine pour la restaurer moi-même progressivement. Ce faisant, nous aurons inévitablement des contacts avec les locaux. Ensuite, est-ce que ces contacts seront cordiaux ? indifférents ? Hostiles ?

A l’heure qu’il est,  je n’en sais rien. Et c’est évidemment ce point qui sera déterminant pour décider d’y séjourner plus ou moins longuement ? voire la plupart du temps ? Voire définitivement ? Donc, non, je ne vais pas « tout plaquer et partir pour une expatriation, genre le nez au vent »…

Ensuite, concernant une « fuite » du pays et corrélativement l’abandon de mes proches:

Comme expliqué, j’arrive à un âge (68 ce 15 Février 2023) où le pays dans lequel je suis né et où j’ai grandi n’existe plus. Certes l’espace géographique « France » existe toujours, mais la tenaille à deux mâchoires: <mondialisme-socialisme>, en a presque complètement vidé le contenu spirituel et vivant.

Autrement dit, je me considère comme en exil dans le pays de mes propres ancêtres.

 

 

Je pense souvent à eux.

Ils mourraient une seconde fois s’ils voyaient ce que nous voyons. Car enfin qu’est-ce qui oblige mes compatriotes depuis 1945 au moins à élire leurs propres liquidateurs ? Je suis très proche de partager cette phrase d’Orwell:

«Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice.»

… Et j’ajouterais: masochiste !

Cette « démocratie » n’est-elle pas une magistrale imposture dont le but est d’achever le travail de destruction systématique de la France réelle et historique entrepris par les cinglés maçonniques de 1789.

Par conséquent, je ne peux fuir la France, puisque celle-ci n’existe de fait quasiment plus. A mon sens, si je fuis, c’est une autre chose qui est même pire qu’un « régime » puisqu’un régime est imposé par la contrainte à un peuple rebelle.

Ici point de peuple rebelle: Il confirme indéfectiblement ses bourreaux tous les 5 ans ! (Même s’il rouspète régulièrement pour la forme.)

Si je fuis quelque chose, c’est donc cet acquiescement tacite et collectif qui a détruit la plus grande partie de l’âme française, des libertés françaises, de la culture française.

En attendant un hypothétique virage à 180 degrés qui congédierait (Comme en Islande il y a quelques années !) l’ensemble de ce personnel politique parasitaire et menteur, restaurerait une façon française (C’est à dire libre: « Franc » = « Français » !) de sentir les choses au détriment de tout ce cosmopolitisme putride, woke, LGBTQ, immigrationniste, orientaliste new age, etc… j’en passe et des meilleures… Eh bien, pourquoi rester là au milieu si je ne partage aucune de ces « valeurs » ?

Et, non, je n’abandonne certainement pas mes proches.

Mes parents sont partis tous les deux en 2018 et 2019, Paix à leurs âmes lumineuses. Inutile de préciser que, mes frères et moi, nous nous en sommes occupés jusqu’à la fin: Pas question d’ehpad.

Etant tailleur de pierre, j’ai réalisé cette croix pour eux.

 

 

Je suis heureux qu’ils soient partis avant la grande folie covid ! Ils avaient toujours farouchement refusé les vaccinations « anti-grippe » ainsi d’ailleurs que toute cette « médecine » corrompue !

Quand à mes enfants, ils sont grands, heureux de vivre, et soutiennent ce projet. Nous sommes très proches et en contact régulier.

Donc, voyez-vous je n’abandonnerai personne au cas où je déciderais de ne pas revenir du tout, d’autant plus que je ne vais pas à l’autre bout de la planète, très loin s’en faut, et que je peux donc voir mes enfants (et ma petite-fille !) en quelques heures…

 

* « Les mêmes problèmes qu’en France… ? »

 

Certes nous n’avons pas pris un billet pour le « Paradis » !

Il y a des problèmes (et donc des solutions) partout.

Cependant, au vu de nos premières visites, et bien qu’appartenant aussi à cette prison de l’UE, il semble bien que le peuple de ce pays ait su garder une certaine indépendance d’esprit, à la différence de notre France moutonnière !

Comme précédemment décrit, l’épisode du « Coco vide », nous a agréablement surpris là-bas. Très peu de « masques » et autres simagrées. Train-train quotidien paisible, sans ces affiches ultra-débiles partout, ces « gestes-barrière » grotesques, sans rayons de supermarchés fermés par des rubans de chantier, sans contrôles policiers honteux… Bref sans la maladie mentale favorites des Français…

En France à la même époque, la bouffée délirante (comme le disait très bien le Professeur Raoult !) était parfaitement insupportable.

La question que je me pose: Quelle sera la prochaine bouffée délirante en France ?

Autre chose: Une fois que vous faites l’acquisition d’un bien immobilier, pas de « taxe foncière »… Un petit droit d’enregistrement chez le notaire (très professionnel), comprenant une taxe d’Etat fort modeste) et vous êtes quitte: Vous êtes chez vous, point final !

C’est peut-être un détail, mais il en dit long sur le niveau d’interventionnisme fiscal 😉

Encore un autre « détail »: Il y a bien le long des routes, des panneaux de limitation de vitesse, mais où sont les « radars » ?? Mystère. Idem pour la présence policière: D’une discrétion de violette… Comme si le Gouvernement était, somme toute, assez bon-enfant avec ses administrés…  Comme une impression de respirer.

 

 

Ah, encore une petite anecdote qui suggère un pays géré avec une certaine cohérence : Comme chez nous dans les années 1960, les bouteilles en verre sont consignées, lavées et re-utilisées.

Aujourd’hui dans notre pays de Shadoks, où l’on a renoncé à cette pratique rationnelle, on préfère casser les bouteilles d’abord pour en refaire de nouvelles ! A grand coût énergétique évidemment mais qui s’en soucie ?

Voilà les premières impressions: Elles suggèrent une vision des choses de bon alois.

Les problèmes ? On les prendra au fur et à mesure !

 

* Vous allez au devant de grandes difficultés, ne connaissant pas la langue du pays…

Je ne me fais aucun soucis pour cela ! J’ai remarqué qu’en faisant confiance en la Providence, les choses se déroulent de façon simple (ce qui ne veut pas dire facile, hein).

Donc, pour l’instant, je ne peux pas dire grand chose sur ce point… Si ce n’est, qu’à titre temporaire, et pour faciliter l’apprentissage de la langue, il est aujourd’hui possible de recourir à ce petit appareil génial.

Je tenais, pour terminer ce deuxième article sur l’expatriation ??, à vous remercier pour votre intérêt sur le sujet. Je suis attentif à toutes vos interrogations, remarques ou expériences vécues…

Merci à vous chers lecteurs. et au plaisir de partager avec vous.

 

 

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