Du bon usage de la langue française …

Les fautes d’orthographe bien sûr, mais aussi la syntaxe, la grammaire ….. Et … Le goût du bien écrire qui s’ évapore …

On se contente d’approximations hasardeuses, de correcteurs d’orthographe-béquille …

Car, prise en tenaille entre “l’Educ Nat” qui ne fait plus son travail de transmission des fondamentaux, entre autres celui de l’écriture, et l’Anglo-Saxon basique qui la grignotte depuis 70 ans, nôtre pauvre langue maternelle est bien malmenée !

On est loin de Victor Hugo ou de Chateaubriand !!

Ringard, le français ! Aux oubliettes !! On a pas le temps …. etc …..

Pas si sûr ! Les belles et bonnes choses ont la vie dure : Le Camembert au lait cru, le Chateauneuf-du-Pape, et la belle langue de Molière ne disparaîtront pas, n’en déplaise aux tenants du “melting-pot langagier” pour tous !

Alors ?

Libérons le point-virgule, que diable ! 

… Je trouve le petit texte ci-dessous fort plaisant et le partage ici avec vous.

” Éloge et promotion du point-virgule “

de Patrice S. Vast

” J’ai vécu longtemps sans le point-virgule. Mon univers se limitait au point, ou à la virgule, ses deux composants que je ne pouvais me résoudre à unir, alors qu’un trait, justement d’union, a de tout temps été prévu à cet effet.

Mais il faut dire que je ne le sentais pas ce point-virgule, je ne l’appréhendais pas.

Il ne faisait pas partie de mon univers, de mon environnement, de mon quotidien. Une fois, je me suis forcé, et j’en ai placé un. Il faut dire que cela me chiffonnait de ne pas l’utiliser. Je regardais mes textes, constellés de points, de virgules, et jamais de ce qui devait pourtant être une véritable osmose, une subtile symbiose, puisque existant, et ayant toute sa place dans le vaste univers.

Alors, après avoir respiré profondément, je l’ai placé ce point-virgule, entre deux propositions.

Puis, je l’ai regardé, avec attention, et j’ai lu, relu l’ensemble. Non, décidément, je n’étais pas fait pour cette ponctuation, je ne parvenais pas à m’y habituer. Finalement, j’ai opté pour un banal deux points. Je dois reconnaître que j’en étais assez consterné, mais en même temps, plus à l’aise devant la feuille dactylographiée.

Et le temps a passé, et tout doucement, ce qui ne me semblait pas naturel, ce qui me mettait mal à l’aise, s’est imposé subtilement. J’ai d’abord placé un premier point-virgule, sans même penser à l’ôter cette fois-ci ; puis deux ; puis trois…

Et c’était parti, j’étais devenu tout naturellement un adepte du point-virgule. J’ai réalisé combien il avait manqué jusqu’alors à mon univers, à mes écrits, à mes brouillons, à mes manuscrits.”

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