Récoltes de presqu’hiver…
Nous sommes le 10 décembre et le froid a, semble-t-il, démarré après une arrière-saison d’automne plutôt clémente. Les journées sont bien courtes et propices au repos au coin du feu.
A partir de septembre, j’utilise tout d’abord la cheminée à feu ouvert lorsque les journées sont encore douces (septembre et même souvent octobre, voire début novembre comme cette année). Pour le simple plaisir du feu qui crépite et des flammes qui dansent librement: Spectacle visuel, sonore et olfactif entièrement gratuit, que fait le ministère des finances !!?? 🙂
Lorsque les soirées sont juste un peu fraîches, c’est parfait.
Par contre dès que le vrai froid est là, il est temps de fermer le conduit de cheminée et de passer… au bon vieux poêle à bois, avec lequel il n’y a pas de déperdition de chaleur comme dans le feu ouvert. Et là je vous garantis que ça chauffe !
Pourtant notre pièce à vivre est grande (plus ou moins 70 m2 avec un plafond assez haut), mais suivant l’allure du feu et la température extérieure, nous avons autour de 20° et plus.
Le bois de la forêt qui entoure notre petit domaine est abondant et ne coûte que la peine de le couper et le rentrer… Ce qui constitue la première des récoltes de presqu’hiver et d’hiver.
Une fois abattu, je le ramène à l’abri et le débite suivant le diamètre, soit à la tronçonneuse, soit à la scie circulaire à moteur thermique et lame carbure.
Etant près de la rivière l’essence principale est le frêne qui est un bon bois dur. Le saule marsault (Verne), lui est bien moins intéressant car il se consume vite et fait très peu de braises (mais apprécié des boulanger qui cuisent au bois). Merisier, chêne, charme, eux aussi constituent un appoint de bon bois.
Les récoltes de presqu’hiver restantes au jardin ici tant que le froid n’est pas trop intense sont les chicorées (Scaroles et Pain de sucre), les épinards, les carottes et betteraves rouges que je laisse en terre et recouvre de paille, les radis noirs et « Violets de Gournay ». Les fenouils restent maigrichons et n’ont pas grossi car manque de fumure l’hiver précédent… A corriger.
Sinon, les plants de haricots arrachés en Septembre, suspendus dans la remise à bois et portant les dernières gousses bien sèches, une fois écossées nous fournirons quelques bonnes assiettées roboratives et caloriques au coeur de l’hiver, accompagnées de sauge, de thym, de romarin et surtout d’ail (voire d’une bonne tranche de lard fumé, ce qui ne gâche rien).
Les dernières tomates de la serre, encore vertes ne sont pour autant pas à négliger. Une fois bien enveloppées dans du papier journal, elles seront mûres et délicieusement parfumées vers Noël !
Plus anecdotiques… les dernières figues qui n’ont pu finir de murir sur l’arbre finissent gentiment leur bronzage au coin du poêle et je peux vous dire que c’est une rare friandise, sucrée et parfumée à souhait. Certes il y en a très peu, mais quel cadeau sous les premiers frimas !
Enfin, mes récoltes préférées pour terminer: Les champignons et les salades sauvages !
Cette année, belle poussée de chanterelles grises, en plus des habituels pieds de moutons, ceps et bolets divers…
Mélangées aux bolets, ceps et pieds de mouton émincés, elles sècheront avant d’être conservées en bocaux bien fermés (attention aux mites !). Des mijotis trois étoiles pour tout l’hiver et au delà en perspective !
Ici séchage des champignons émincés dans des corbeilles d’osier. Les noix, ramassées précédemment, finissent aussi de sécher.
Et pour faire la transition avec les salades sauvages voici une jolie assiette: Chanterelles sautées à l’huile d’olive et à l’ail sur un lit de verdure sauvage (pissenlits, mâches, cressonnettes)
Pur délice de saison!
Concernant ces récoltes de presqu’hiver ou même d’hiver, glanes sauvages, gratuites et vitalisantes, je vous renvois à mon ebook, « Mon assiette sauvage » que vous recevrez en cadeau en souscrivant à ma lettre d’infos ci-dessous 😉
Inscrivez-vous à ma lettre d'infos en cliquant sur l'image et vous recevrez mon Ebook: "Branchez-vous sur l'énergie illimitée de la nature!"