Restauration du bief du moulin…
Comme j’ai commencé à vous le raconter ici, j’ai entrepris la restauration de certains éléments du bief du moulin qui auraient dû être rénovés depuis longtemps, mais le programme étant toujours chargé, il y a des travaux que l’on remet au lendemain pendant un certain temps (ici environ 15 ans!)…
Les vannes (ou pelles) en elles-mêmes ayant été refaites, il restait le bâti de maçonnerie sur lequel sont fixées celles-ci…
Il s’agit d’un ouvrage en béton armé très probablement des années 1920… Le mélange pour le béton contenait un ciment très « maigre » (peu dosé). La partie haute de l’ouvrage a donc été très vite détériorée pour cette raison. Le reste de la maçonnerie en dessous avait par conséquent été infiltrée par les pluies et gels successifs, occasionnant de nombreuses fissurations, mettant en de nombreux endroits la ferrailles des armatures à nu… Celles-ci en rouillant, « feuillettent », c’est à dire gonflent en produisant de nombreuses pellicules de rouille successives, ce qui aggrave d’autant le phénomène de fissuration de l’ouvrage….
Voici quelques photos de l’état d’origine. Vous y voyez clairement les ferrailles d’armature rouillée…
Pas brillant…. L’idée est donc de restaurer le bâti vertical et les corbeaux très endommagés mais de supprimer purement et simplement la passerelle en béton, partiellement détruite et fissurée à coeur. Cette dernière sera remplacée par des plateaux en douglas, très résistant dans le temps et reposant sur les corbeaux rénovés.
Facile à dire…
Donc on va d’abord « purger » les parties de béton feuilleté et friable jusqu’au matériau encore sain. Les ferrailles seront passées à la brosse métallique et à l’antirouille pénétrant (couleur verte sue la photo).
Ensuite un « gobeti » fluide d’accroche de mortier de ciment sera projeté sur les parties à recharger, puis complété à raison de l’épaisseur manquante: sur la photo ci-dessous, la moitié des ferrailles disparaît sous un premier jeté de gobeti (en haut. En bas on voit encore les fers à béton qui vont aussi disparaître sous l’enduit fluide)
Voici une pile de l’ouvrage terminée pour sa partie haute:
Tout l’ouvrage sera traité de la même façon, y compris et surtout le dessus, exposé à la pluie. Un léger bombé sera ménagé, permettant l’écoulement des eaux de pluie:
Coffrage:
Une fois décoffré:
Terminé avec enduit de surface:
Ce sera ensuite le tour de la passerelle: Découpe du béton d’abord, des ferrailles ensuite et ce de part et d’autre à chaque corbeaux:
Voici l’ouvrage repris intégralement et la passerelle ôtée:
Pour finir, ce sera la reprise des corbeaux suivant la même méthode que vue précédemment, puis la pose des pelles rénovées à leurs places c’est à dire à l’extrémité des crémaillères de levage. En dernier lieu la nouvelle passerelle en Douglas sera installée…
Voici la pose des deux premières pelles:
A suivre …..
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Salut Eric ! bien ! pas facile a faire en partant sur un matériaux aussi détérioré ….mais comme quoi …tout …presque est faisable !
PS: je reçoit toujours rien s’il y a une/des réponse a mes commentaires ..pas d’alerte !
Cdt
Salut fidèle lecteur 😉
Oui, tu l’as dit… Mais avec un peu de patience on y arrive. En cas de crûes sur la rivière un empellement en bon état est important sinon gare aux inondations ! Pour le problème de l’alerte en cas de réponse aux commentaires, je n’ai pas trouvé où faire ce réglage avec WordPress ??? Tu t’y connais ?? Je vais tâcher de regarder ça une nouvelle fois. Amitiés.