Eh non, plus de nouvelles du jardin puisque, (momentanément !) plus de jardin…

En effet, avant notre départ en Mai pour reconstruire notre petite ruine (voir ici, ici, ou encore ici), j’avais couvert le jardin de plastique noir afin que celui-ci ne se transforme pas très vite en pré après plusieurs mois d’absence !

Nous sommes à présent de retour et je réfléchis à la suite à donner à notre existence d’irrévocables réfractaires. Pour ce faire la contemplation d’un petit étang où se reflète le ciel est une pratique que je recommande 😉

C’est gratuit, ressourçant et dispensateur d’énergies fines et inspirantes.

Faisons le point:

Cette expérience de 4 mois à l’étranger est pour nous concluante et très enrichissante sur le plan humain. Je suis de plus très heureux d’avoir réussi à sauver cette petite maison de la ruine.

Nous nous y rendrons donc dorénavant chaque fois que l’air deviendra pour nous trop pesant dans notre belle Macronie.

Par contre il va évidemment devenir difficile de trouver le temps matériel d’entretenir l’immense propriété où nous habitons actuellement (Bâtiments très grands, jardin ensuite bien sûr, mais aussi fauchage, taille des arbres, nettoyage régulier des biefs que je néglige de plus en plus, etc ), ceci en réduisant le nombre de mois à y consacrer dans l’année ! Et je ne parle même pas du redémarrage d’une turbine hydraulique que j’avais de plus en projet 🙁

…Conclusion de ces profondes méditations au bord de mon étang 😉 …

1/ Il va falloir que je me calme !!

2/ Une grande restructuration s’impose !

A 68 ans, je laisse progressivement mon travail de pierre que j’aimais beaucoup et j’aspire désormais à des choses plus simples, à une maison plus petite, à une surface moins grande à entretenir (Environ 5 hectares ici)… Mais aussi à passer plus de temps avec mes enfants (+ petits enfants !) et ma compagne, plus de temps à lire et à faire des recherches sur les sujets qui me passionnent.

L’hiver approchant, c’est donc mon jardin intérieur dont je vais m’occuper les quelques prochains mois: Défricher le trop grand nombre de “plantes” envahissantes, m’assurer de la fertilité du “sol” intérieur, choisir de nouvelles graines inconnues pour la prochaine belle saison, etc…

Ce qui m’amènera sans doute en fin de compte à revendre cet actuel paradis d’eau et de verdure avec ses frênes majestueux, sa rivière et ses petites prairies ainsi qu’à trouver une autre propriété, plus petite, beaucoup plus petite dans un repli de vallon ? une forêt ? Un bocage touffu ? Je ne sais encore… Beaucoup d’interrogations à l’horizon mais chaque chose en son temps.

Ainsi va la vie.

Le Bouddha disait, paraît-il, car je ne l’ai pas connu personnellement 🙂

: “Il n’y a qu’une chose qui ne change jamais, c’est le changement.”

A moins que ce soit Lao-Tseu …

A suivre, bien évidemment.

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