Voici quelques belles récoltes d’automne:
Vers la mi-Septembre, nous avons récolté le miel de notre (petit) rucher (et ceci après en avoir tiré un essaim vers le mois de Mai). A noter que j’avais placé une ruche vide à 1.50 m de la première espérant peut-être (c’est loin d’être automatique!) que l’essaimage naturel de sa voisine viendrait la peupler … Et ça a marché ! La troisième à droite est une ruche-tronc, non encore peuplée…
Si tout va bien et qu’elles hivernent correctement, nous aurons donc deux colonies productives l’an prochain. La récolte a été assez bonne puisque malgré les grosses chaleurs et la sècheresse estivale cette année, nous avons obtenu plus de 10 kilos de bon miel toutes fleurs, soit une hausse complète.
Mes enfants sont venus participer à l’évènement.
Ci-dessous j’aide mon fils Aloïs à se blinder en cas… d’accident 😉
Et voilà la hausse de miel récoltée !
Ci-dessous un cadre en cours de désoperculation (L’opercule est une fine pellicule de cire avec laquelle les abeilles referment les cellules de miel dont le taux de dessication est adéquat. Il convient de “désoperculer” soigneusement toutes les cellules avant de procéder à l’extraction.)
Les cadres désoperculés sont ensuite placés dans l’extracteur:
Merci mes p’tites abeilles!
Il n’y a plus qu’à faire des tartines 😉
Bonus: Une recette d’hydromel maison testée cette année :
Une fois les principales récoltes d’automne faites, le jardinier dispose d’un peu de temps pour transformer une partie de ses productions. Cette année j’ai eu envie de tester l’Hydromel !
L’hydromel est une délicieuse boisson traditionnelle fermentée et alcoolisée faite à base de miel, d’eau et d’un peu de levure. Simplissime donc en théorie. Voyons la pratique:
Ingrédients:
Pour obtenir 4 bouteilles de 75cl :
• 900 grammes de miel
• 3 litres d’eau douce
• Un sachet de levure (voir plus bas)
Ustensiles de base:
• Une marmite
• Un grand récipient pour la fermentation genre Dame-Jeanne, cuve, …
• Un bouchon accompagné d’un barboteur.
• Un thermomètre.
Préparation:
La première chose à faire c’est de désinfecter tous les ustensiles que l’on aura à utiliser de façon à ne favoriser que le type de levure que vous allez ajouter.
Tout devra alors y passer : cuve, marmite, cuillère, entonnoir, etc…
Vous n’aurez tout simplement qu’à utiliser de l’eau bouillante, et y plonger tous les ustensiles pendant quelques minutes. Une fois terminé, laissez-les égoutter et essuyez avec un chiffon bien propre.
Faire chauffer l’eau à environ 40°. Le but est que le miel puisse parfaitement se mélanger à l’eau, sans qu’il ne perde ses vertus naturelles et ses arômes. De l’eau trop chaude n’est donc pas souhaitable.
De l’eau douce, filtrée, est préférable à de l’eau javellisée bien sûr.
Rajoutez le miel.
L’eau réchauffé, gardez votre casserole à feu moyen et commencez par incorporer le miel. La quantité de miel conseillée pour 3 litres d’eau douce est de 800/900 grammes. Mais sachez qu’en fonction du goût que vous désirez de votre hydromel, vous pouvez y rajouter plus ou moins de miel.
Pour un hydromel très sec, c’est-à-dire pas très sucré, juste 750 à 800 grammes de miel peut suffire. Tandis que pour un mélange un peu sucré, allez-y jusqu’à 1kg.
Mais outre le goût sucré, la quantité de miel dans l’eau peut aussi jouer sur le taux d’alcool. Si vous voulez par exemple que votre hydromel atteigne un taux d’alcool de 13%, comptez à peu près 300 grammes de miel par litre d’eau.
• Versez le mélange dans la cuve de fermentation (seau avec couvercle, Dame-Jeanne, etc…
En aucun cas, il ne doit être rempli jusqu’au bord. En effet, le processus de fermentation va faire naître du gaz carbonique. S’il n’y a pas assez de place dans la bouteille, le contenant risque d’exploser. N’oubliez pas de munir le bouchon d’un barboteur rempli d’eau afin que le gaz puisse sortir mais que des levures étrangères ne puissent pénétrer.
Vous veillerez à ce que le mélange eau/miel ne soit pas trop chaud, au risque de tuer la levure. Plus précisément, vous devez patienter pour que le mélange soit assez tiède, avec une température qui n’excède pas les 32 °C.
Quant à la quantité de levure à y incorporer, environ 3g de levure de vin font l’affaire.
Vous n’aurez plus qu’à mettre votre hydromel de côté pour sa fermentation. Privilégiez un endroit sombre et frais, autour de 18°.
Selon la température et les conditions d’emplacement, ce processus de fermentation peut prendre entre 3 et 6 semaines. Vous mettrez ensuite en bouteilles type “Limonade”.
A stocker au frais en patientant au moins 6 mois pour le déguster.
(J’ai trouvé des conseils pertinents ici.)
Parmi les récoltes d’automne les meilleures: Année exceptionnelle pour les noix !
Après le miel (et la propolis, mais je vous en reparlerai.), sont venues les noix. Pour elles, cette année est exceptionnelle. Nous avons un noyer d’une vingtaine d’années et un autre planté il doit y avoir environ 7 ou 8 ans. Les deux produisent de grosses et belles noix presque tous les ans: L’an dernier, ce n’était pas mal mais cette année explose tout !
Je n’ai pas pesé encore car les noix fraîches sont bien plus lourdes que les noix sèches. Or le poids qui nous intéresse est le poids sec: Donc pour l’instant séchage.
Cette photo vous donne une idée de la récolte…
Séchage au soleil…
Puis près du poêle:
Je dois dire que j’ai eu de la chance pour ces récoltes d’automne car d’habitude la concurrence est rude avec les écureuils, bien plus lestes que moi et disponibles quasi 24/24 !
Non, cette année c’est moi qui ai eu le dessus grâce à la Providence qui m’a envoyé une belle pluie ayant fort alourdi les noix sur l’arbre suivi de bourrasques de vent la même nuit. Ce qui fait que le matin venu, je marchais sur un tapis de noix ! Conditions exceptionnelles que mes amis écureuils ont dû maudire, ahahah !
Parmi les autres récoltes d’automne: Les champignons.
Bolets divers assez abondants mais peu de ceps hélas… Bon c’est mieux que rien. Quelques russules charbonières et coulemelles…
J’aime bien les faire sécher et avoir de quoi faire de bonnes sauces “forestière” en hiver 😉
Les courges.
Cette année, l’une des récoltes d’automne les plus décevantes, dûe je pense à la chaleur torride et à l’absence d’eau une partie de la fructification (quelques jours de vacances mal placés…). Même si j’ai copieusement arrosé le jardin à notre retour, le blocage de la croissance a dû être irréversible. Les Butternuts ont disparus (?) et le courges “Maxima” sont de taille fort modeste. Idem pour les Potimarrons 🙁
Bon il y a tout de même quelques gratins 😉 Heureusement que la récolte de pommes de terre a été très bonne cette année.
Les pommes de terre.
Très belle récolte cette année encore avec “Désirée” comme d’habitude et une nouvelle venue “Blanche” qui me semble très bien: Rendement/Goût/Rusticité/Conservation : A suivre…
J’ai donc fait une grosse centaine de kilos avec toujours environ 5 kg de semences.
Détails très étonnant cette année qui doit être signalé: AUCUN DORYPHORE !
Pourquoi ?? Aucune idée.
C’est la première fois de ma vie de jardinier que cela arrive ! Si vous avez des idées …. Bon, c’est vrai qu’à force de faire des apports de matière organique (fumier bovin bien décomposé), les plans de patates ont une très belle allure et semblent très vigoureux et sains jusqu’à la récolte.
Les autres récoltes d’automne, Carottes, Betteraves rouges et Poireaux sont encore en terre, mais leur quantité sera très médiocre pour cause de vacances également. Quand aux Topinambours et aux Chicorées “Pain de sucre”, je vous parlerai une prochaine fois.
Que le Ciel nous garde !
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Super :-)))
C’est autre chose que chez nous sur notre terrain argilo-calcaire, qu’on amende petit à petit ….
Effectivement la récolte a été bonne avec les noix ; les écureuils nous en ont laissé pas mal 🙂
Ahahah ! Sacrés écureuils ! Ils savent ce qui est bon…